15 septembre 2015

NaNo 2015 ?

Bonjour,

Septembre a commencé, mon travail sur les Errances avance à peine et déjà voilà que le NaNoWrimo pointe le bout de son nez. Bien sur, nous ne sommes pas encore en Novembre, donc de quoi s’inquiéter. Mais comme chaque année, je me demande si oui ou non, je vais participer. 

ma dernière participation remonte à 2012 (déjà quand même). En 2013 j'ai eu une énorme baisse de motivation dans l'écriture, en 2014 j'avais le projet 12 et pas d'idée pour le Nano. Cette année, j'ai les Errances qui se trainent un peu trop, la seconde partie des corrections de Déchéance (faudrait réellement que je m'y mette là) et une idée pour le Nano. Soit deux raisons de ne pas le faire, une de le faire. Et bien sur, la grande question, vais-je pencher du côté raisonnable de la chose et ne pas le tenter.

En 2012, dernière année où j'ai tenté le défi (et remporté aussi d'ailleurs), j'étais partie pour ne pas le faire. Et puis, le 2 novembre, je me suis lancée, bille en tête, avec juste une vague idée. Et ce fut la seule année d'ailleurs où j'ai vaincu. Cette année, j'ai l'idée de base, pas le moindre plan, pas le moindre nom, rien si ce n'est une idée. Forcément, le défi en devient encore plus plaisant. Et je me dis aussi que cela va me sortir un peu des Errances et que peut-être, je vais enfin réussir à dépasser ce put*** de blocage qui me saoule depuis presque un mois. 

Donc jusqu'à novembre, je vais réfléchir à tout ça, voir si l'idée peut faire un Nano sympa, changer même d'idée s'il le faut (j'ai fait ça en 2012 aussi, partie sur un truc et finalement me lancer dans totalement autre chose un jour avant le début), préparer un mini plan et tout le tralala qui va avec. Bref, on en reparle bientôt !

13 août 2015

Début difficile

Bonjour,

Je suis rentrée de vacances. La reprise au boulot n'est pas simple, je suis déjà toute fatiguée. Faut dire que je n'ai pas eu des vacances fort reposantes, entre un petit orteil fracturé et deux filles à la maison, la mienne, 4 ans et ma nièce, 12. Pas simple simple de gérer la grande, ni de trouver des sorties qui ne nécessite pas que je marche trop ou que je conduise trop. On ajoute à ça les soirées Fiest'a Sète, les apéros et repas surprises pas du tout prévu, le manque de sommeil. Bref, la vie. Et puis, entre les diverses activités, j'ai un peu écrit sur les Errances.

Le début a été compliqué. Je suis partie sur une idée qui n'allait pas. Un texte à la première personne qui n'a pas convenu. J'ai essayé, testé, pour finalement en arriver à ce que je fais le mieux, troisième personne, deux narrateurs. Mais tout était donc chamboulé, et j'ai du revoir un peu mon mini-plan, quasi inexistant par rapport à celui de Déchéance. Que de temps perdu. Mais finalement, je sais que le résultat n'en sera que meilleur. 

J'ai peu écrit durant mes quinze jours de vacances, forcément. Ne pas avoir du temps rien que pour moi fait que j'écris moins. Et puis, j'ai eu mon nouveau Mac Book Air, et là, je suis partie. Bien que j'aime écrire sur l'Ipad grâce à mon clavier, il est tout de même plus agréable de le faire sur un ordinateur. Clavier plus grand, écran plus grand aussi. Forcément, ça donne un tout petit peu plus envie. Du coup, j'ai déjà écrit, pour le début de cette nouvelle version date de deux jours après le début de mes vacances presque 11 000 mots. Peu et beaucoup (par exemple durant mes vacances de Noël, j'avais écrit 5 000 mots de plus sur Déchéance). L'histoire est bien lancé et j'avance sans trop de problème. Mon seul soucis, c'est que je n'arrive pas à faire des séances trop longues, comme j'ai pu le faire précédemment. Je ne sais pas pourquoi, peut-être parce qu'écrire de la blanche comme ça me demande plus d'effort que de la fantasy. Et puis, j'avoue, j'ai fait la chose à ne pas faire plusieurs fois, je me suis relue en cours d'écriture. J'avais pourtant cru avoir compris la leçon avec Déchéance. A croire que non. Là, je me retiens une nouvelle fois de le faire et j'écris juste, au fils de l'eau, sans revenir en arrière.

Donc tout cela avance, lentement, mais ça avance. Je ne sais toujours pas combien de pages, de mots, comportera le premier jet, ni même le fichier final. Je le vois plus court que Déchéance, mais, je n'en sais rien pour le moment. A voir donc, surement lorsque j'aurais écris un peu plus.

16 juillet 2015

Première relecture

Bonjour,

Si je bataille avec les Errances (comme une envie de repartir de zéro pour lui), j'avance sur Déchéance. Enfin, sur les relectures/corrections de Déchéance.

J'ai fini la première relecture. Celle où je me suis forcée à ne rien changer, à rester objective face à ce qui est écrit noir sur blanc sur Word. J'avoue avoir fait deux trois corrections, les choses un peu normales, rajouter un mot qui manque, une faute d'orthographe trop visible. Je n'ai pas touché à la structure même des phrases, des paragraphes, des chapitres. 

Cette première relecture sert surtout à voir si tout fonctionne et s'il n'y aurait pas forcément des choses à modifier. 

Pour la partie fonctionnement, pas de soucis. Je n'ai pas de problème temporel, tout coule de source. Les idées se suivent, les actions aussi. Juste un détail, je me demandais si je ne devais pas ajouter un ou deux (ok, trois en fait) chapitres en plus pour préparer Rédemption et surtout pour éclaircir un ou deux points. La question se pose toujours. Plus j'y pense, plus je reste persuader qu'il me faudra le faire. Peut-être que j'arriverais à caler ça dans la correction stylistique de la chose.

Pour les parties à modifier, si ce n'est ce problème de chapitre, il va y en avoir. Déjà, je dois réduire la partie un peu trop romance de Déchéance. J'ai deux couples là-dedans, je suis d'accord, ce n'est pas une raison pour qu'ils prennent autant de place, même si les deux sont importants dans le déroulement. Je dois aussi modifier quelques scènes, qui ne me vont pas. Bref, du boulot en perspective, et pas du petit.

Mais là où je suis contente, et qui change beaucoup de mes réactions habituelles quant à la relecture, c'est que je n'ai pas trouvé mes quelques 126 000 mots totalement nuls. J'ai même trouvé des passages super cool. Je ne suis toujours pas objective envers moi-même, mais il y a beaucoup d'amélioration dans ma vision de mon travail. Le premier jet n'est bien sur pas parfait, mais il n'est pas bon à mettre à la poubelle. Rien que ça, ça me donne encore plus envie de continuer mes relectures et corrections, moi qui ne supporte pas cela en temps normal.

Je m'améliore vachement en fait niveau estime de moi et de mon travail.

Sur ce, je te laisse, je dois planifier la suite du travail de correction.

22 juin 2015

Les Errances

Bonjour,

Je parlais vendredi de mon nouveau projet, de manière rapide et succincte. Il était temps de le faire un peu mieux.

Les Errances est un projet qui sort carrément de ce que j'écris habituellement. Comme je le disais, il n'y aura pas un seul élément de SFFF dedans. C'est un projet de littérature blanche, plutôt porté vers du Young Adult (les personnages ont entre 17 et 18 ans et l'histoire couvre l'année du bac 2003-2004)(oui, l'année où j'ai moi-même passé le bac) avec une romance au milieu mais qui bien qu'étant le liant entre certains personnages n'est pas non plus le centre de l'histoire. Jusqu'à maintenant, je n'ai écris de la blanche que pour des nouvelles, dont certaines dans le projet 12 (les nouvelles de décembre, , juillet, juin et mai). Jamais de roman. Ce sera donc une première pour moi.

Le projet en lui-même, du moins, les prémices, est né il y a trois ans. J'ai eu besoin, à un moment, de parler de l'année du bac, de la mienne, de comment j'ai pu la vivre. Mais je ne voulais pas devenir un personnage de cette histoire, ni même raconter la mienne propre. Alors, Léto et Elliot sont apparus, avec eux Marianne et Simon. Et petit à petit, j'ai écrit des scénettes de leur année à eux. Rapidement, ils sont devenus envahissant tous les quatre. Il me fallait en faire plus. 

D'abord nommé simplement "Léto", le projet est devenu "les Errances Juvéniles" puis simplement les "Errances", qui devraient être d'ailleurs le nom du roman une fois écrit. Le nom dit beaucoup de chose déjà sur ce que je veux écrire. Mes jeunes ne sont pas des paumés, juste des jeunes entre l'adolescence et l'âge adulte qui ne savent pas vraiment où ils vont. Comme je ne le savais pas vraiment. Parce que tout de même, sans être autobiographique (je n'oserais pas me livrer autant), il y a donc une bonne part de mon propre parcours dans ce roman.

J'avoue ne pas être forcément très douée pour parler d'un nouveau projet, mais je voulais en faire une petite présentation par ici, surtout que je vais surement en parler souvent, surtout pour la partie avancement. Dans l'idée, j'espère finir le premier jet vers décembre 2015 (environ six mois donc), sachant que les Errances sera plus court que Déchéance, ça devrait être faisable (mais j'ai bien plus de mal à l'écrire).

19 juin 2015

Après le premier jet

Bonjour,

Je n'ai rien écrits ici depuis que j'ai fini le premier jet de Déchéance, en mai. Mauvaise fille que je suis. Pourtant, je ne suis pas restée inactive au niveau de l'écriture.

J'ai commencé la relecture de Déchéance. La toute première, celle où je ne corrige rien (mis à part quelques petites fautes ou un manque de mot). Celle qui ne sert finalement qu'à voir si tout va bien ensemble, si l'histoire est tout de même un tant soit peu compréhensible pour qui ne vit pas dans le cerveau de son auteur. Et pour le moment, je m'en sors bien, du moins pour la première partie, n'ayant pas encore commencé celle de la seconde. Lorsque j'aurais fini, je pourrais m'attaquer à la relecture et surtout à la correction chapitre par chapitre. Ca annonce du bien fun ça aussi...

J'ai également fini la préparation de Rédemption, le tome 2. Elle a été beaucoup plus rapide que pour le tome 1 (ça m'avait pris un an) vu que beaucoup beaucoup de chose sont presque identiques (les personnages, si ce n'est environ cinq en plus dans les principaux et ce que je nomme secondaires principaux, le décors, ou encore tout ce qui concerne les généralités de l'univers).  Du coup, dès la fin des corrections de Déchéance, je pourrais me mettre dessus.

Et puis, j'ai entamé un autre projet dont je n'ai pas encore parlé ici. Ce n'est pas de la SFFF, mais bien de la littérature dite blanche, et se sera plutôt young adult avec une romance, mais pas que. Forcément, ça ne va pas vraiment avec ce que j'écris d'habitude et du coup, c'est un vrai défi pour moi. Qu'en dire d'autre avant de faire un article de "présentation" du truc ? Je pars sans filet dessus ou presque et j'en suis à peine à 6000 mots pour le moment (alors que ça fait un mois que j'ai commencé (le 11 mai pour être précise), je suis loin du début de Déchéance avec lui). Aussi, ça devrait être bien plus court que Déchéance. Mais j'en reparlerais un peu plus dans un autre article.

13 mai 2015

Retour sur six mois de premier jet

Bonjour,


J'avais dit que je ferais un petit article récapitulatif sur les six mois d'écriture du premier jet de Déchéance. Sans être encore descendue totalement de mon petit nuage (imagine donc, quinze ans que je travaillais là-dessus), je pense que je suis tout de même un peu plus objective qu'en début de semaine... (ou pas, mais bon).

Rappelons-nous, en novembre, le 24 plus précisément, j'annonçais avoir enfin fini le travail de préparation sur Déchéance. J'avais rempli mon Moleskine de note sur l'univers, de cartes, de fiches personnages, de plein de chose en fait. J'avais pris une année pour le faire, y allant petit à petit. Pas envie de me presser à ce moment-là, surtout que j'avais mon Projet 12 à faire et finir. J'annonçais même que si je n'y arrivais pas, je laissais tomber, définitivement. Je sentais qu'il était temps pour Déchéance soit de prendre son envol, soit de tomber tout au fond des oubliettes. La décision n'était pas simple à prendre, mais il le fallait. A partir de là, je n'ai plus pensé qu'à lui.

Un mois plus tard, alors que je venais de finir la nouvelle de décembre, je me lance, le 15 décembre. Là, forcément, il y a l’excitation, l'envie très très forte. Je me vois même écrire ça en trois mois (la folle quoi). Et j'y crois encore en janvier, pas même vingt jours plus tard alors que j'entame le second tiers. J'avance, je suis heureuse. J'écris sans problème, quand je peux, et régulièrement. Il ne se passe pas un jour sans que je n'écrive au moins une ligne.  D'ailleurs, le 15 janvier, j'ai quasiment écris 50 000, un NaNo quoi. Je continue à suivre mon plan avec à peine quelques ajouts. Rien de bien grave pour le moment (ça va se corser un peu plus tard à cause de quelques personnages en plus pas du tout prévus...)

Février commence pas mal, je dépasse la moitié du roman, j'en saute de joie. Je commence à me dire que trois mois, c'était tout de même un peu court. Surtout que l'excitation du début est retombée. Si j'ai beaucoup écris en janvier, c'était surtout pour ne pas penser à ce qu'il se passait dans ma vie privée. Mais elle me rattrape et bouffe mon temps d'écriture. Avec ça commence l'envie d'écrire autre chose. Mais surtout commence le doute. Et si ce que j'écrivais était totalement bidon ? Je suis nulle de toute façon. Phase normale dans la vie d'un auteur. Phase qui en démoralise plus d'un.  Mais il plane sur Déchéance une épée de Damoclès. Mince, je ne peux pas abandonner comme ça. Quinze ans que je me traine le projet. J'en ai mis plein de côté à cause de lui, mes personnages me hantent trop. Je sais que je peux le faire, je peux y arriver. Alors je prends du recul, j'espace mes séances d'écriture. 

Heureusement, je pars en vacances à la montagne, et là, face à toute cette neige, je me replonge dans mon premier jet. En mars, je passe enfin à mon troisième tiers.Mais voilà, ce troisième tiers, c'est celui qui m'a toujours posé problème. En plus de ça, je dois revoir mon plan. J'ai trop ajouté par rapport à celui de départ, du coup, je me perds un peu trop. Je galère sur le début de cette dernière partie. J'avoue, sans avoir relu encore, je sais que se sera celle qui aura le plus de correction. Je la trouve trop lente, trop peu intéressante. Je rame, mais vraiment beaucoup. Je reprend un chapitre environ dix fois pour trouver le bon ton. Mais je tiens bon, j'essaie du moins. Je désespère à chaque fin de séance. Il me faut une semaine pour écrire un dialogue ou une simple scène. Je dois me reprendre. Il le faut. Toujours en arrière plan, le fait que si je ne réussis pas, je laisse tomber. C'est cela qui m'a porté tout le long de l'écriture. L'abandon n'est pas envisageable, pas cette fois.

Avril arrive et les doutes sont toujours là. Je suis presque à la fin. Mon plan est presque entièrement surligné. Je ne vais tout de même pas abandonné maintenant, si proche de la fin. Et puis, ce plan, il mérite d'être tout en jaune, c'est tout de même le seul que j'ai jamais suivi et c'est aussi un peu grâce à lui que je suis arrivée jusque là. Alors, je m'accroche. Et j'écris. Et là, paf, je me sens à nouveau super bonne comme auteure. Les mots s'enchainent sans problème, comme au tout début du projet. Mes derniers chapitres s'écrivent presque sans que je n'ai à prendre de pause. Je râle lorsque je dois faire autre chose. Mon état d'esprit à changer, je peux vaincre la malédiction Déchéance. Je peux bientôt me libérer de tout cela. Je suis une battante ! Je finis d'ailleurs par assimiler l'écriture du premier jet à une bataille. Je suis une guerrière, et je suis la meilleure ! Ça fonctionne avec moi, surement mon esprit de compétition.

Et enfin le point final, tout aussi dur à poser que la première ligne. Mais rha, c'est bon, c'est écrit.

Je retiens beaucoup de chose de ses six mois. 

La première, c'est que le plan, même s'il n'était pas complet (j'y avais juste mis les scènes importantes et encore) m'a vraiment été utile. Pas forcément pour la construction du roman. Cela faisait tellement longtemps que je portais le projet que je savais où j'allais même sans lui. Il l'a été pour mon moral. Voir petit à petit les lignes surlignées en jaune me permettait de voir l'avancement. Et sur la troisième partie, ce fut vraiment ce qui m'a porté lorsque j'étais dans le gouffre. 

La seconde, ce fut sur la non relecture. D'habitude, j'écris environ cinq chapitres puis je relis, ne serait-ce que pour les fautes. Là, rien. J'ai préféré continuer sans me préoccupé de ce que j'avais pu écrire avant. Alors, oui, ça m'a aidé dans mon avancé, ça aidera bien moins dans la seconde partie du boulot, la relecture/réécriture. Mais je reste persuadée que si j'avais fait comme d'habitude, je me serais arrêté rapidement, sure d'être nulle.

La troisième, c'est que je reste tout de même une grande pessimiste et que cela ne m'aide vraiment pas. Je dois prendre plus confiance en moi, en ce que j'écris. Je peux écrire des choses très bien. Je peux aussi écrire des choses très nulles. Sauf que le plus important dans tout cela, ce n'est pas de bien ou de mal écrire, mais de s'amuser à le faire. Or, oui, je me suis terriblement amusée durant six mois, même durant la période de doute. Je me suis amusée, parce que je faisais ce que j'aime, écrire, raconter une histoire. Tant pis si au final, ce n'est pas parfait. Je dois garder cela en tête pour les prochains.

Finalement, je ne connais toujours pas l'avenir pour Déchéance. Je le corrigeai dans quelques temps, mais je ne sais rien de l'après. Aurais-je le courage de le proposer à l'édition, ou le garderai-je pour moi seule ? J'avoue que l'idée de l'édition me tende beaucoup beaucoup. C'est normal en même temps, après avoir travaillé tant de temps dessus et en avoir encore pour plusieurs mois. Ce qui est marrant, c'est que jusqu'à maintenant, éditer Déchéance ne m'avait jamais traversé l'esprit. Ce n'était pour moi qu'un amusement. Mais à force, il est vrai que montrer mon travail à d'autres me plait comme perspective pour lui.

Enfin, j'ai le temps, je dois le corriger, et avant cela prendre un peu de repos. L'écriture de ce premier jet m'aura tout de même vidé de mon énergie. Et puis, je prépare déjà un nouveau projet, beaucoup mais alors beaucoup moins SFFF et j'espère pouvoir le mener à bout lui aussi.


11 mai 2015

Point final

Bonjour,

Nous sommes le 11 mai, soit presque six mois après le début de l'écriture de mon premier jet. J'avais émis l'hypothèse de le finir en trois mois (j'étais légèrement optimiste à ce moment-là, par contre, j'avais vu juste en janvier pour le nombre de mots au final), il m'en aura fallu le double. Six mois à n'écrire que cela. Six mois pour, enfin, réussir à écrire cette histoire-là.

Et aujourd'hui, j'y suis arrivée, enfin. Preuve en image :


304 pages, 126 951 mots, quelques 729 044  sec. 

Putain, j'y crois pas moi-même.

J'ai fini mon premier jet. Déchéance a enfin dépasser ce stade là. 

Alors j'avoue, là je suis carrément euphorique. J'ai vaincu. 

J'ai vaincu la page blanche, la peur, l’appréhension, le désespoir. J'ai posé mes mots, j'ai fait grandir mon histoire, mes personnages, je me suis libérée de quinze ans de galère avec celle-ci. Du moins en partie. Parce que malgré la joie d'avoir enfin un premier jet fini dans mon ordinateur, d'avoir réussi à écrire cette fin qui m'avait toujours tant poser de problème, je sais que l'aventure Déchéance n'est pas fini elle-même.

Je vais prendre du recul par rapport à ses six mois (et je ferais plus tard un article sur eux, je pense), je vais laisser reposer le tout, peut-être me lancer dans un autre projet, finir la préparation de Redemption, voir un peu ce qui traine dans mon dossier "en attendant" (un premier jet qui a besoin d'être bien retravaillé, des idées qui sont un peu plus que ça, des trucs que j'ai pu abandonné pour un temps mais que je garde au cas où...), et me reposer un peu aussi. Et puis j'attaquerais la partie redoutée, peut-être plus qu'écrire la fin de Déchéance, la relecture et les corrections (et il va y en avoir, je le sens bien celui-là vu que je n'ai rien relu depuis le début).

Mais putain, j'ai fini mon premier jet !

(pardon pour le nombre de putain dans cet article, mais comment dire, je n'en reviens pas et je suis tellement heureuse)

24 avril 2015

Bientôt la fin

Bonjour,

C'est avec émotion que je me suis rendue compte en début de semaine que je devais être à 5 à 6 chapitres de la fin de Déchéance (peut-être un peu plus, on va voir ce que j'écrirais). Après avoir sauté de joie en me disant qu'au plus tard, début mai, j'aurais enfin fini ce premier jet qui m'aura au final demandé plus de quinze ans de ma vie. Oui, la moitié de ma vie en fait, puisque je n'ai pas encore trente ans mais presque. Et puis, rapidement, j'ai pris peur. Peur de ne pas réussir une nouvelle fois à écrire cette fin, cette partie qui a toujours été pour moi la plus dure à mettre en mot (alors qu'elle est la première qui m'était venue en tête lorsque j'ai eu l'idée de Déchéance), peur de ne pas y arriver, peur de finir aussi. 

Oui, j'ai peur de finir Déchéance. En fait, j'ai surtout peur de me retrouver vide après. Parce qu'on ne porte pas comme ça une histoire si longtemps sans qu'elle ne nous laisse des traces. Quinze ans que Sélène et les autres vivent dans ma tête. Quinze ans qu'ils me hantent régulièrement. Et là, d'un coup, je sais qu'il va falloir les quitter. Je le savais avant de me lancer le défi en décembre. Si je ne réussis pas, je laisse tomber. Mais je suis en passe de réussir. Et de finir d'écrire cette première étape, peut-être la plus importante pour moi.

Je ne sais pas après si c'est cette peur qui a fait que durant presque toute la semaine, j'ai eu beaucoup de mal à entamer le premier chapitre de cette toute dernière partie. Dix fois que je l'ai recommencé, ne trouvant pas les mots, ni le bon personnage point de vue, ni rien. Et puis, ça s'est débloqué hier, et me voilà reparti. 456 mots après avoir posé les mots "chapitres tant", je sais que je tiens enfin le bon bout pour cette scène là. Alors, je continue, en oubliant que je ne suis plus qu'à 5 ou  6 chapitres du point final. Et puis, de toute façon, il y aura l'écriture de Rédemption, plus tard, qui fera que je retrouverais mes personnages. Sans parler de la relecture, de la correction, de la peut-être réécriture complète (on ne sait jamais hein) ou partielle (je préférerai, j'avoue).

En tout cas, je me lance à corps perdu dans ces derniers chapitres, prête à poser mon point final et à me dire qu'enfin, j'ai vaincu.

16 mars 2015

Retour de vacances

Bonjour,

J'étais partie une semaine en vacances, me disant que j'allais pouvoir profiter du calme de la montagne pour écrire un peu plus que de coutume. Du moins, c'était l'idée première. Parce qu'entre le beau temps, Poupette qui voulait faire des bonhommes de neige tous les jours, ma mère pas super en forme, des livres vraiment passionnant, je n'ai finalement écrit que deux jours. Enfin, deux matinées. 

Même si au final, cela parait peu, j'ai surtout réussi à passer mon blocage sur les deux chapitres qui me portaient peine juste avant de partir à la montagne. L'effet calme et relaxant de la neige, surement. Je suis plutôt contente d'avoir enfin passer ce passage qui me faisait suer depuis quelques trois semaines. Le déclic est venu et j'ai écris sans y penser, finissant enfin cette partie. Je pense qu'elle n'est pas encore parfaite, mais au moins, j'avance à nouveau.

J'en suis donc après cette semaine de vacances bien méritée à 80 409 mots et j'entame la dernière partie, celle qui se passe dans la capitale de mon monde. A savoir La partie sur laquelle j'ai butté tant d'année. Il me reste dix neuf lignes sur mon plan qui en compte 49. Ce sont les scènes importantes à écrire, pas forcément les chapitres qui vont avec (j'ai beaucoup brodé autours en fait, je me rends compte). 19 petites lignes pas encore surlignées. Déjà trente de passer depuis le 15 décembre. J'ai l'impression de bientôt voir le bout. En plus de ça, je dois bien dire que je repars l'esprit serein, une nouvelle fois, malgré la fin qui approche. 

Enfin, serein... J'ai toujours peur de cette fin. Autant le dire, j'ai toujours bloqué à deux ou trois chapitres de celle-ci depuis le début. Je n'en ai écrite qu'une seule une, qui ne sera pas celle que j'imagine pour cette version-ci. Je sais aussi pourquoi j'ai toujours bloqué sur la fin. C'est comme avec certains jeux vidéos, pas envie de quitter un univers si plaisant. C'est d'ailleurs pour cela que j'ai commencé à bien plancher sur Rédemption, afin de me dire que de toute façon, ce ne sera pas parce que Déchéance sera fini que l'univers autour le sera aussi. Une manière comme une autre de mettre le point final à ce tome-là (j'envisage par contre de finir l'histoire sur Rédemption, ce qui risque de me poser le même problème que pour les versions précédentes de Déchéance...).

Sur ceux, j'y retourne. Muse veut bien que j'écrive encore un peu et à pleins d'idées pour continuer.

3 mars 2015

Maudite envie

Bonjour,

Alors que je galère bien comme il faut sur deux chapitres de Déchéance qui s'en être des plus importants le sont tout de même (comme la plupart des chapitres quoi, en fait), que j'ai commencé à travailler sur le plan de Rédemption (et j'avoue avoir du mal à visualiser cette seconde partie de l'histoire), j'ai envie d'aller voir ailleurs. 

J'avoue que le fait que je vienne de passer deux semaines pour écrire un seul chapitre et qu'il va surement m'en falloir autant pour le second me déprime un peu. Je sais que je ne finirais pas Déchéance mi-mars, comme je l'avais espéré. Nous sommes début mars et j'ai à peine dépasser la moitié du livre selon mon plan. Et non, je ne réduirais pas ce qui est prévu pour finir dans les temps. Février n'aura pas été un bon mois pour moi en terme de mots écrits. Seulement 18 000. Ça parait si peu devant le premier mois d'écriture du projet. Oui, je suis de nature pessimiste et là, ça fait plus que me reprendre. 

Pourtant, n'allons pas nous méprendre. Je continue à écrire Déchéance et malgré les moments de blocage, j'y prends toujours autant de plaisir. J'avance même plutôt bien, au final, malgré le fait que j'écrive peu. Les idées sont bien là, juste que je n'arrive pas à les mettre en forme. Et puis, si j'ai peu écrit, ce n'est pas non manque d'inspiration mais plus manque de temps.

Mais j'ai envie d'ailleurs. Voilà mon problème. Je sais que je n'écrirais pas autre chose que Déchéance tant qu'il ne sera pas fini. C'est peut-être aussi pour cela que je voudrais aller voir écrire autre chose. Pour cela et parce que je "rame" sur Déchéance. J'ai envie de vapeur et de mécanisme, de ballon dirigeable et de dragon, de piraterie et de chasse aux trésors. J'ai envie d'écrire un truc un peu plus court que Déchéance dans un autre monde imaginaire à l'aube d'une révolution industrielle où les légendes sont encore bien vivantes. J'ai envie de grandes aventures dans un monde étrange en mouvement (oui, j'ai même envie de me prendre la tête à faire une nouvelle carte, le truc que j'aime pas à la base). J'ai aussi envie d'aventure dans une grande ville, avec de la vapeur et des rouages (oui, j'ai envie de Steampunk en ce moment, ça m'arrive souvent ça), de manipulations et de politique, de secrets et de magie.

Comme je n'écrirais pas la moindre ligne là-dessus avant un petit moment, me voilà à préparer de nouvelles fiches, parce qu'on ne sait jamais, hein, si l'envie est toujours là après le premier jet de Déchéance. L'avantage que je trouve à avoir envie d'autre chose, c'est que ça me pousse à finir mon premier jet. Oui, il faut toujours voir le positif dans ces cas-là

5 février 2015

Environnement d'écriture #2

Bonjour,

Dans l'environnement de l'écrivain, il y a une chose qui peut avoir son importance (outre ses outils pour écrire), c'est le bruit autour. J'en ai un peu parlé dans le premier article environnement d'écriture, j'en reparle un peu plus à présent.

Je suis tout à fait capable d'écrire dans le silence, sans la moindre musique, le moindre bruit. Je suis aussi capable d'écrire avec la télévision à fond dans la maison ou autre bruit tout aussi désagréable. Mais j'aime surtout écrire en musique. Je crois ne pas être la seule.

En fait, j'écris la plupart du temps en silence, sans musique,et ça me va très bien. Lorsque j'ai commencé à écrire, et cela pendant quelques années (bref, jusqu'à la naissance de Poupette en fait), il me fallait absolument de la musique. Pour couvrir les bruits de la télé des parents surtout, pour être dans mon petit monde. C'est fou comme un seul être peut vous faire changer. A l'époque donc, il me fallait de la musique. Enfin, une musique surtout. J'ai tendance à être un peu monomaniaque parfois. Bref, j'en ai déjà parlé un peu , j'écoutais donc en boucle (et à fond souvent)(pardon maman) Now we are free. Va savoir pourquoi mais elle a toujours réussi à me détendre, cette chanson. D'ailleurs, elle reste La chanson que j'écoute le plus lorsque j'écris. Je n'écoute bien sur pas qu'elle (même si, je le pourrais). En fait, à chaque projet, je crée une playlist qui ira bien avec (deezer et spotify ont révolutionné tout ça). J'aime avoir de la musique qui va avec l'ambiance de ce que je peux écrire. Et puis, faut avouer que souvent ça aide lorsqu'on a un peu de mal à mettre ses idées à plat.

Le silence a lui aussi son bon côté. Le matin, j'aime ce silence, Poupette qui dort ou les collègues qui ne sont pas encore arrivés. J'ai l'impression d'être plus concentrée. Par contre, lorsque je n'ai pas de bruit de fond, j'ai tendance à parler à voix haute, ce qui s'avère parfois très gênant (tiens coucou, je t'avais pas entendu entrer...). En plus de cela, je ne suis pas tentée, suivant la musique, d'écouter plus que d'écrire ou de réfléchir. Chez moi, la concentration est vraiment importante, je ne peux pas écrire si je ne fais pas que ça. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle, à la maison, je suis dos à la télévision lorsque celle-ci est branchée ou que j'écris beaucoup plus lorsque Poupette dort ou est à l'école.

Pour moi, les deux options niveaux sons me sont égales au final, même si j'avoue préférer, à force, le silence. Au final, depuis le début de l'écriture de Déchéance (j'ai passé les 60 000 mots !!!), je ne mets de la musique que vraiment si je bloque sur un passage.

30 janvier 2015

Quand la source semble se tarir...

Bonjour,


Me voilà à 57 000 et quelques mots pour Déchéance. Bientôt la moitié. Je suis plutôt contente de l'avancer, du travail déjà fait. Mais voilà, j'arrive donc vers la moitié, et là, boum, manque de motivation, d'inspiration, de temps, de je ne sais quoi, je bloque un peu. Ben oui, j'ai avancé comme une malade (pour moi, du moins) durant un peu plus d'un mois et là, plus rien. Depuis lundi, je n'avance pas, ou alors au compte-goutte (par contre, le week-end dernier a été parfait à ce niveau). Bref, je rame un peu.

Avant de me dire que ça y est, je n'arrive plus à rien, je me dis surtout que tout cela est normal. Ben oui, c'est comme en sport, plus tu pars vite, plus tu as du mal à un moment donné. Rien de bien grave donc, tant que cela ne dure pas. Je suppose que je ne suis surement pas la seule à qui cela arrive, ce petit coup de mou. Il faut juste faire en sorte qu'il ne dure pas éternellement. Et pour ça, j'ai quelques petits trucs, qui fonctionne plutôt bien sur moi (peut-être pas pour les autres).

Déjà, je ne me force pas à écrire juste pour écrire et faire des mots. Quand ça bloque, je suis déjà contente de faire une phrase qui veuille dire quelque chose. Donc, si je vois que réellement, là, ça ne veut pas, je ne me force pas. Tant pis si le calendrier en prend un coup (en même temps, à part celui que je me suis fixée moi-même, j'en ai pas).

Ensuite, si vraiment ça va pas, je me lance dans autre chose. Alors non, pas un roman, mais une histoire courte. Ça permet d'écrire et parfois de faire revenir l'inspiration. Bon après, il faut aussi se dire que la dite histoire risque de passer rapidement à la trappe dès qu'on va retrouver le feeling pour le roman premier.

La musique a aussi son importance. Parfois, lorsque je bloque sur une scène, un chapitre complet, voire carrément un bon morceau du roman, je mets de la musique inspirante et ayant un tant soit peu de rapport avec ce que j'écris. Je ne vais pas m'amuser à mettre de la musique ultra joyeuse sur une scène triste par exemple. Ou mettre un truc électro/futuriste lorsque j'écris de la fantasy (quoique...). Souvent, la musique m'aide à me recentrer sur ce que je peux écrire et c'est reparti. Perso, pour Déchéance, un petit coup de "Now we are free" ou un des albums de Kamelot me fait énormément de bien.

En toute dernière solution, parce que pour moi elle est à double tranchant, je relis. Bon, on le sais, je l'ai assez dit, sur Déchéance, je préfère éviter de le faire avant d'avoir posé le point final. Sur un truc plus court, ça me dérange moins. Après, faut pas être comme moi. Il ne faut surtout pas trouver que tout est nul (parce que c'est faux, obligatoirement) et ne rien effacer, quitte à faire une sauvegarde (sinon, on s'en mort les doigts).

Cette semaine, je dois bien dire que je n'ai fait que l'étape musique, qui m'a permis d'écrire tout de même un paragraphe (en trois jours, mais tout de même). J'espère réellement ne pas avoir à faire la dernière étape... Mais il semblerait que Now we are free a encore beaucoup de pouvoir sur moi.

23 janvier 2015

Environnement d'écriture #1

Bonjour,

Je commence aujourd'hui une petite série d'article sur mon environnement d'écriture. Soit où j'écris, quand, comment... 

Je reste persuadée depuis très longtemps que l'on écrit que là où l'on se sent bien. Je ne pense pas qu'un bureau sans le moindre bruit soit bon pour tout le monde, ni que la musique aide tout le monde. Il faut juste se sentir à son aise, être bien installé, avec du bruit ou pas, pour permettre à son imagination de se mettre en route. Par exemple, j'ai deux et demi (tu comprendras après) endroit où je me sens vraiment bien pour écrire. 

Le premier, c'est à mon boulot. Alors non, je n'écris pas durant les heures effectives de travail (ben oui, je bosse à ce moment-là). Mais comme j'arrive toujours avec une demie-heure d'avance, je peux en profiter pour écrire, dans le calme, avec parfois, un peu de musique. J'aime beaucoup ce rendez-vous matinal qui me permet de plutôt bien commencer la journée (sauf si je suis sur une scène légèrement chiante à écrire). Franchement, même si je pouvais la dormir cette demie-heure, je ne m'en passerais pas. Je suis au calme le plus plat, sans personne autour de moi. Et j'ai l'impression d'être plus productive le matin.

Le second, c'est la maison. Et c'est là que le fameux demi entre en compte. Parce que si j'écris normalement sur ma table à manger (je n'ai pas, à mon grand désarroi de bureau, l'appart' étant trop petit pour en accueillir un second) mais des fois, j'écris dans le canapé, bien calée par les coussins. J'aime les deux endroits (même si dans la même pièce, je différencie les deux dans mon esprit). Le premier parce que je peux m'étaler comme je le veux, mettre mon plan devant moi, mes croquis et autres aussi, ma tasse de thé bien à côté (le thé, l'ami de l'écrivain !), mon carburant de l'autre (oui, je mange en écrivant, souvent un petit morceau de pain d'épice qui me dure longtemps). Le canapé parce que j'y suis bien mieux installée que sur mon tabouret et qu'en hiver, c'est quand même plus sympa pour mettre le plaid. A la maison, j'ai forcément toujours un bruit de fond, télé lorsque Chéri est là, musique (je connais par cœur Libérée, Délivrée que ma fille écoute en boucle) ou même le bruit de la rue (vive les rez-de-chaussée...), comme quoi, l'environnement sonore pour moi n'est plus vraiment important (on s'y fait, hein).

Si je ne suis pas à la maison, j'essaie toujours de récréer une de ces ambiances. Ainsi, l'année dernière, au ski, je me suis installée à la table de la salle à manger comme je le faisais à la maison (c'est à dire très mal au final, vu que je suis incapable de bien me tenir lorsque je m'assoie). Bon par contre, j'avoue que la vue étant juste magnifique, j'ai eu un peu de mal à me concentrer sur ce que j'écrivais vu qu'à la maison j'ai un mur face à moi. Si je suis chez ma mère, je m'installe à nouveau dans ma chambre d'ado, là où j'ai commencé à vraiment écrire.

Bref, voilà les endroits où j'écris et surtout où j'aime écrire. Parce qu'il faut avouer tout de même que lorsque l'envie me prend, je pourrais écrire un peu partout (hier c'était sur l'iphone en attendant mon rendez-vous avec l'ORL)(oui, j'écris aussi sur l'iphone)(l'iphone est d'ailleurs mon meilleur ami pour tout, je lis, j'écris, je joue, par contre, je téléphone peu...)

15 janvier 2015

Déjà un mois

Bonjour,


Aujourd'hui, cela fait un mois tout pile que j'ai commencé la réécriture du premier jet de Déchéance. Déjà un mois. J'avais peur de n'écrire que cela. J'avais peur de ne pas y arriver. J'avais peur d'abandonner. J'avais pleins de peur, fondées ou non. Et j'en suis où, après ce premier mois.

J'ai décidé de ne pas relire, encore, ce qui avait pu être écrit jusque là. J'ai pris la décision très vite. En fait, je sais d'expérience qui si je me relis, je vais finir par trouver ça tellement nul à mes yeux que je vais tout effacer. Même si ça peut être bon. Je me dévalorise souvent, je le sais. Je trouve tout ce que j'écris mauvais, la plupart du temps. Heureusement que certaines personnes sont là pour me dire que non (ou pour me le dire, mais de manière plus gentille que je ne le fais moi-même). Donc, je ne me relis pas, sauf lorsque j'écris sur l'Ipad et que j'ajoute le texte sur mon fichier. Et encore, ça va vite, parce que je corrige surtout les fautes que Word me souligne en rouge (et qui sont de vrais fautes...)(ne jamais compter sur le correction de Word pour faire de vrais corrections) et remet les tirets quadratin pour mes dialogues.

Ne pas me relire, et donc, ne rien supprimer, fait que j'en suis à 43 706 mots. Presque un nano ! (cela l'aurait surement été si j'avais pu écrire le week-end dernier, mais j'ai eu du monde à la maison). Je n'aurais pas cru écrire autant en un mois. Pas sur Déchéance en fait. Et pourtant. Le pire étant que si je regarde mon plan, je ne serais arrivée que dans le second tiers du roman. Dans ce cas, Déchéance entier devrait faire dans les 120 000- 130 000 mots. Tout de même... Et si je continue dans ma lancée, il serait fini mi-mars. Je t'avoue, j'y crois pas trop, je pense qu'il sera fini un peu plus tard. Mais c'est pas mal. 

En parlant de plan, j'avoue que c'est bien la première fois que je le suis. Enfin, presque. Parce que j'ai rajouté deux-trois choses déjà qui n'étaient pas dedans. Personne n'est parfait, n'est-ce pas. Il n'empêche que je me rends compte que faire un plan, pour un projet tel que Déchéance (que je ne connais pourtant par cœur...) est une vraie bonne idée. Je parlais il y a longtemps du fait que je n'en faisais jamais (c'était là). Et j'avoue que le plan de Déchéance est assez succins. Il ne comporte au final que les grandes lignes, et je "brode" par dessus. Il n'empêche que j'ouvre toujours mon fichier plan pour savoir où j'en suis et pour voir où je vais. Et pour tout avouer, c'était cela qui me manquait dans les autres fois où j'ai tenté d'écrire Déchéance. Je connaissais le début, la fin, un peu du milieu mais à un moment donné, je n'arrivais plus à connecter tout ça. Comme là, je n'ai plus ce problème, j'avance, encore et toujours. Et je tape 43 706 mots dans le mois. Plutôt pas mal pour le coup.

Du coup, je peux le dire, ce premier mois sur le premier jet de Déchéance s'est particulièrement bien passé. Je suis contente de moi (pour une fois) et toujours aussi motivée quant à l'écriture de ce roman-là. Je commence même à réfléchir au plan de Rédemption, la suite (qui elle n'a jamais été écrite, ni même commencée à l'inverse de Déchéance)(je vais bien m'amuser aussi avec, je sens)

5 janvier 2015

Dernières nouvelles du front

Avant toute chose : 

Bonne année ! Que 2015 soit pleine de supers projets, d'expériences magnifiques et pourquoi pas de publication.

 Passons à présent à l'essentiel.

J'ai été en congés durant une semaine. Chose rare de ma part, j'ai écris. C'est marrant parce que normalement, j'écris très peu lorsque je ne travaille pas. Je profite de mes vacances pour faire trop de chose et donc, pas question d'écrire. Sauf que cette fois, un évènement dans ma vie privée à fait qu'il m'a fallu écrire. Écrire pour oublier, pour ne pas penser, ne pas sombrer. J'ai donc fait grandir un peu plus mon premier jet de Déchéance alors que je pensais ne pas le faire. Il a pris quelques 16 000 mots de plus, ce qui monte le tout pour le moment à 37 944 mots. J'ai dépassé le premier tiers de l'histoire, et j'entame le comme il faut le second. Si je continue sur ma lancée comme ça, je devrais passer la moitié du roman vers la fin de la semaine. 

Je reviens un peu sur le fait que l'écriture a "sauvé" ma semaine. Comme je l'ai dit, un évènement à bouleverser ma fin d'année, le décès d'une personne qui m'était chère, mon grand-père (oui, un second grand-parent perdu cette année, ce n'est pas ce qu'on fait de mieux, je l'accorde). Je me suis noyée dans l'écriture pour surmonter tout cela, pour ne pas que ma peine jaillisse sur ma fille, pour pouvoir soutenir ma grand-mère et ma mère du mieux que je le pouvais. Mais surtout parce que mon grand-père avait confiance en moi. Il disait toujours que je serais publiée, que je deviendrais un grand écrivain. C'est con, mais maintenant qu'il n'est plus là, je ne veux pas le décevoir. Je veux qu'il continue à être fier de moi. Alors, j'ai écris. Beaucoup. Plus que je ne l'aurais pensé, plus que je ne l'aurais cru. Pour lui.

Bon par contre, je ne raconte pas le nombre de correction que j'ai du faire sur les 16 000 mots écrits... J'ai écris sans me relire une seule fois et heu... entre les répétitions et les fautes à la va vite c'était pas très beau à voir pour le coup. Mais là, après relecture et premier arrangement (parce que je me suis promise de ne pas faire de correction tant que le premier jet ne sera pas fini)(histoire de ne pas penser que tout ce que j'écris est nul et donc ne pas tout effacer par simple rage...), ça va déjà mieux et me voilà reparti pour continuer mon premier jet.