Bonjour,
Nous sommes le 11 mai, soit presque six mois après le début de l'écriture de mon premier jet. J'avais émis l'hypothèse de le finir en trois mois (j'étais légèrement optimiste à ce moment-là, par contre, j'avais vu juste en janvier pour le nombre de mots au final), il m'en aura fallu le double. Six mois à n'écrire que cela. Six mois pour, enfin, réussir à écrire cette histoire-là.
Et aujourd'hui, j'y suis arrivée, enfin. Preuve en image :
304 pages, 126 951 mots, quelques 729 044 sec.
Putain, j'y crois pas moi-même.
J'ai fini mon premier jet. Déchéance a enfin dépasser ce stade là.
Alors j'avoue, là je suis carrément euphorique. J'ai vaincu.
J'ai vaincu la page blanche, la peur, l’appréhension, le désespoir. J'ai posé mes mots, j'ai fait grandir mon histoire, mes personnages, je me suis libérée de quinze ans de galère avec celle-ci. Du moins en partie. Parce que malgré la joie d'avoir enfin un premier jet fini dans mon ordinateur, d'avoir réussi à écrire cette fin qui m'avait toujours tant poser de problème, je sais que l'aventure Déchéance n'est pas fini elle-même.
Je vais prendre du recul par rapport à ses six mois (et je ferais plus tard un article sur eux, je pense), je vais laisser reposer le tout, peut-être me lancer dans un autre projet, finir la préparation de Redemption, voir un peu ce qui traine dans mon dossier "en attendant" (un premier jet qui a besoin d'être bien retravaillé, des idées qui sont un peu plus que ça, des trucs que j'ai pu abandonné pour un temps mais que je garde au cas où...), et me reposer un peu aussi. Et puis j'attaquerais la partie redoutée, peut-être plus qu'écrire la fin de Déchéance, la relecture et les corrections (et il va y en avoir, je le sens bien celui-là vu que je n'ai rien relu depuis le début).
Mais putain, j'ai fini mon premier jet !
(pardon pour le nombre de putain dans cet article, mais comment dire, je n'en reviens pas et je suis tellement heureuse)
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