Bonjour,
Aujourd'hui, cela fait un mois tout pile que j'ai commencé la réécriture du premier jet de Déchéance. Déjà un mois. J'avais peur de n'écrire que cela. J'avais peur de ne pas y arriver. J'avais peur d'abandonner. J'avais pleins de peur, fondées ou non. Et j'en suis où, après ce premier mois.
J'ai décidé de ne pas relire, encore, ce qui avait pu être écrit jusque là. J'ai pris la décision très vite. En fait, je sais d'expérience qui si je me relis, je vais finir par trouver ça tellement nul à mes yeux que je vais tout effacer. Même si ça peut être bon. Je me dévalorise souvent, je le sais. Je trouve tout ce que j'écris mauvais, la plupart du temps. Heureusement que certaines personnes sont là pour me dire que non (ou pour me le dire, mais de manière plus gentille que je ne le fais moi-même). Donc, je ne me relis pas, sauf lorsque j'écris sur l'Ipad et que j'ajoute le texte sur mon fichier. Et encore, ça va vite, parce que je corrige surtout les fautes que Word me souligne en rouge (et qui sont de vrais fautes...)(ne jamais compter sur le correction de Word pour faire de vrais corrections) et remet les tirets quadratin pour mes dialogues.
Ne pas me relire, et donc, ne rien supprimer, fait que j'en suis à 43 706 mots. Presque un nano ! (cela l'aurait surement été si j'avais pu écrire le week-end dernier, mais j'ai eu du monde à la maison). Je n'aurais pas cru écrire autant en un mois. Pas sur Déchéance en fait. Et pourtant. Le pire étant que si je regarde mon plan, je ne serais arrivée que dans le second tiers du roman. Dans ce cas, Déchéance entier devrait faire dans les 120 000- 130 000 mots. Tout de même... Et si je continue dans ma lancée, il serait fini mi-mars. Je t'avoue, j'y crois pas trop, je pense qu'il sera fini un peu plus tard. Mais c'est pas mal.
En parlant de plan, j'avoue que c'est bien la première fois que je le suis. Enfin, presque. Parce que j'ai rajouté deux-trois choses déjà qui n'étaient pas dedans. Personne n'est parfait, n'est-ce pas. Il n'empêche que je me rends compte que faire un plan, pour un projet tel que Déchéance (que je ne connais pourtant par cœur...) est une vraie bonne idée. Je parlais il y a longtemps du fait que je n'en faisais jamais (c'était là). Et j'avoue que le plan de Déchéance est assez succins. Il ne comporte au final que les grandes lignes, et je "brode" par dessus. Il n'empêche que j'ouvre toujours mon fichier plan pour savoir où j'en suis et pour voir où je vais. Et pour tout avouer, c'était cela qui me manquait dans les autres fois où j'ai tenté d'écrire Déchéance. Je connaissais le début, la fin, un peu du milieu mais à un moment donné, je n'arrivais plus à connecter tout ça. Comme là, je n'ai plus ce problème, j'avance, encore et toujours. Et je tape 43 706 mots dans le mois. Plutôt pas mal pour le coup.
Du coup, je peux le dire, ce premier mois sur le premier jet de Déchéance s'est particulièrement bien passé. Je suis contente de moi (pour une fois) et toujours aussi motivée quant à l'écriture de ce roman-là. Je commence même à réfléchir au plan de Rédemption, la suite (qui elle n'a jamais été écrite, ni même commencée à l'inverse de Déchéance)(je vais bien m'amuser aussi avec, je sens)
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