Et où je fais l'un de mes titres d'articles les plus longs, aussi....
Bonjour,
Le projet douze compte à présent une nouvelle. Du moins un premier jet de nouvelle. Secret brumeux, c'est son nom, a atteint sa fin ce matin. A présent, si je veux réellement écrire une nouvelle par mois, je me dois de la corriger. Je ne vais pas commencer aujourd'hui, vu que la nouvelle est trop fraiche dans ma tête. Je ferais cela à partir de lundi. Si je ne repousse pas... Parce que, vois-tu, s'il y a une chose que je n'aime pas du tout dans l'écriture, c'est bien la relecture/correction.
En réalité, la phase en elle-même ne me dérange pas. Je l'ai toujours faite, et cela depuis que j'écris, que se soit lors des rédactions au collège/lycée, ou lorsque j'écris un texte pour mon plaisir. Pouvant laisser passer plusieurs jours entre deux séances d'écriture, je me relis toujours pour me souvenir d'où j'en étais. J'en profite alors pour corriger. Et pourtant, je n'aime pas le faire.
La raison première est que j'ai une estime de mon travail et une confiance en ce que je fais particulièrement basse. En gros, je trouve toujours mes écrits de basses qualités. Même si ce n'est peut-être pas le cas. Du coup, lorsque je me relis, je n'ai généralement qu'une envie, tout mettre dans la corbeille. C'est d'ailleurs l'une des raisons qui font que je n'ai jamais fini les six (ou plus, je ne sais plus) premiers jets pour Déchéance.
La seconde est que j'ai tellement d'idée en tête, de travaux en cours, que généralement, je saute l'étape de la relecture/correction qui sur le coup ne me semble pas si importante puisque ce que j'écris n'est pas à la base destinée à la publication. Oui, j'écris pour le plaisir. Et pour moi, la relecture/correction n'a rien d'un plaisir. C'est une torture comme je n'en connais que très peu. Forcément, la raison un plus la raison font que je ne relis presque pas.
C'est une chose que j'espère d'ailleurs bien finir par arrêter de faire
grâce au Projet 12. J'ai décidé que même si rien ne va dans le premier
jet, que je trouve mon histoire nulle, que je pars dans tous les sens,
que j'aurais pu écrire cent fois mieux, je garderais la nouvelle
écrite, et pire encore, je la ferais lire (d'abord à ma maman, puis surement à d'autres personnes). Parce que si un jour je veux réaliser le rêve de tout écrivain en herbe, à savoir me faire publier, il faudra bien que je m'y mette à cette correction.
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