29 janvier 2014

Je cherche, tu cherches, nous cherchons

Bonjour,

Lorsqu'on écrit, que se soit de la SFFF ou de la blanche, il y a une chose à faire généralement avant de commencer à poser la première phrase, et généralement après avoir fait un plan (si plan il y a hein). Cette chose, c'est la recherche. Je ne parle pas forcément de celle que l'on fait pour ses personnages, ou pour l'histoire elle-même. De celle-ci, j'en reparlerais plus tard surement (bien qu'il y ait eu un aperçu de ma non-recherche dans cet article). Je parle de la recherche qui va permettre d'avoir un univers cohérent, pour ne pas se trouvait dans un univers moyenâgeux par exemple avec des fringues de notre époque (enfin, tu me diras, c'est possible aussi suivant le genre du texte), ou celle qui te permet de parler de Paris alors que tu n'y a jamais ou presque mis les pieds.

Normalement, la recherche, je l'a fait pour les romans, du moins ce qui un jour deviendra un roman. Pour les nouvelles, j'en fais rarement, sauf si vraiment j'écris sur un sujet précis. Comme pour la nouvelle de Février du Projet 12 qui se passe à Paris, ville que je ne connais absolument pas. Du coup, Google map a été mon ami. Faut dire que google map a cette chose de bien de pouvoir te promener virtuellement dans une ville (et aussi de te dire combien de temps il te faut pour aller de A à B, même à pieds). J'ai aussi parcouru pas mal de site de tourisme, pour avoir des aperçus de pas mal de bâtiment (Notre Dame par exemple). Comme ça, lorsque j'écris, je n'ai pas l'impression de raconter n'importe quoi, même si mon monde est "légèrement" dévasté... Mais les recherches ne servent pas que lorsque tu vas utiliser un "monde" et une époque existant déjà. Parce qu'il ne faut pas croire, mais même dans un monde fantasy ou science fiction, les recherches, ça aide toujours. Oui, parce que même si tu inventes tout ton univers, de la ville à la météo en passant par la faune et la flore ou encore les vêtements, il va bien y avoir un moment où tu vas tomber sur un truc déjà existant. Et là, savoir de quoi on parle, même juste un peu, permet de ne pas se perdre et surtout d'être crédible.

L’intéressant de la recherche, c'est qu'on peut très bien la faire avant, tout comme on peut la faire pendant l'écriture (après ne servant à rien, nous sommes d'accord). Personnellement, j'aime bien faire ça avant et pendant. Avant pour ne pas perdre trop de temps (reste du NaNo ça) et pendant parce que des fois, il m'arrive de vouloir rajouter des choses (je rappelle que je ne fais quasiment jamais de plan...) et qu'il y a besoin de recherche pour ça. Et puis, les recherches, ça sert toujours. Même quand on a fini d'écrire ce pour quoi on les a faite. Par exemple, mes premières recherches, lorsque j'étais au collège (ça remonte là quand même) c'était sur les combats à l'épée. Je m'en sers régulièrement, tout comme de celle pour les chateaux-forts, la faune et flore des montagnes ou encore celle sur les habits victoriens (ce dossier ne cesse de grandir). Et puis, ça permet aussi de se faire une petite culture générale plutôt sympa et d'avoir plein d'image dans Pinterest (oui, c'est optionnel, mais ça sert vraiment bien) mais aussi de se constituer une bibliothèque sympathique (internet c'est bien, parfois les livres, c'est mieux).


24 janvier 2014

Projet 12 -Février

Bonjour,

Plus qu'une semaine et le mois de Février va pointer le bout de son nez. J'ai donc commencé à réfléchir à ma seconde nouvelle. En fait, elle m'a un peu été dictée par pas mal de chose, les dernières lectures, une question posée par quelqu'un et un appel à texte auquel je ne compte pas participer. Bref beaucoup de chose qui ont fait pencher la balance vers cette idée là et pas une autre. 

La nouvelle de février sera donc une nouvelle post-apocalypse. Sauf qu'il n'y aura ni zombie, ni guerre, ni quoique se soit d'autre de tellement catastrophique. Dans ma nouvelle, la Terre en a eu marre, et a fini par craquer. Forcément, cela ne s'est pas fait sans mal. Les humains restent peu nombreux suite à cela et tous ont convergé vers les grandes villes et capitales encore debout pour survivre. C'est à Paris que se déroule l'histoire. Et je n'en dirais pas plus pour le moment, vu que je n'ai pas encore écrit.

D'ailleurs, je n'ai jamais écrit de post-apocalypse. C'est donc une première pour moi et j'avoue que ça me stresse un peu. J'en ai lu un peu, j'ai vu quelques films, mais rien de plus. Je pars aussi du principe que je ne vais pas mettre d’élément fantastique ou d'horreur (pas de zombies ou de faille temporelle par exemple). Je compte laisser de la place à mes personnages, leurs sentiments et à ce qu'il pourrait se passer si mon scénario catastrophe avait vraiment lieux. Ça va un peu changer de la nouvelle de Janvier où je mettais l'accent sur ce qu'il se passait de fantastique dedans.

L'autre difficulté pour moi c'est que je place l'histoire dans Paris, ville que je n'ai vu qu'une fois durant une petite journée. Ok, c'est une Paris détruite, presque en ruine mais elle doit rester reconnaissable. Cette semaine, j'ai donc fait plein de recherche dessus, vu pas mal de carte, de photos pour me mettre un peu dans l'ambiance (créer des villes imaginaires reste vraiment simple à côté de ça...). J'espère que ce que l'on verra de la ville sera assez juste pour ne pas paraitre trop fantaisiste ou ridicule. 

Finalement, ma première nouvelle semble avoir été un parcours de santé face à celle-ci. J'ai l'impression de mettre la barre très mais alors très haut, parce que j'attaque sur deux choses que je connais très peu. Mais en même temps, c'est aussi le principe de mon petit projet, ne pas m'endormir sur mes acquis et ne pas rester dans ma zone de confort. Bref, je sens que je vais en parler pas mal ici de cette nouvelle. Je pense même faire un article sur les recherches tiens, parce qu'autant dire que c'est la première fois que j'en fais qui me paraissent super poussées (en même temps avec moi, il n'y a pas beaucoup d'effort à faire) et surtout avant d'écrire.

20 janvier 2014

Projet 12 - Extrait 1

Bonjour,

S'il y a une chose que je ne faisais quasiment jamais jusqu'à maintenant, c'est bien de mettre des extraits de ce que je peux écrire sur mon blog. Je ne sais pas, j'ai toujours peur qu'ils soient mal accueillis, que j'en mette trop, qu'on me pique mon idée (d'ailleurs, je risque de faire un article sur cela), ou que sais-je encore. Je m'abstiens donc généralement de le faire.

Or, comme je vais tout de même normalement passer une année entière à parler du projet 12, je me suis dit que comme je n'ai toujours pas décidé si je publierais un jour les nouvelles sur le blog ou ailleurs, il serait sympa que tu en ai un aperçu. Juste un tout petit, mais tout de même.

Donc aujourd'hui, je te présente le début de Secret Brumeux, la première des douze nouvelles. Juste quelques lignes, le tout premier paragraphe.

La forêt de Lancié ressemblait à toutes les autres forêts, épaisse, sombre et morne. Elle n’avait pas mauvaise réputation auprès des villageois, servant généralement à les nourrir et les chauffer. C’était une forêt ordinaire comme on pouvait en voir un peu partout dans le pays. Et pourtant... Lorsque les brumes l’envahissaient, plus personne n’osait y mettre les pieds. Ce n’était pas vraiment la faute de l’endroit. La forêt ne changeait pas, elle n’en devenait pas plus sombre, plus mystérieuse ou moins accueillante. Les gens avaient peur des brumes, et cela depuis de bien nombreuses années. Lorsqu’elles descendaient sur les arbres ainsi que dans les villages, plus personne ne sortait des maisons. Bien à l’abri, beaucoup priait pour que personne ne soit dehors. D’autres, généralement les enfants, observaient ce qu’il se passait à l’extérieur. De temps en temps, on entendait d’étranges bruits, comme des hurlements lointains et étouffés. Alors, les adultes tiraient les enfants loin des fenêtres pour ne pas qu’ils voient ce qu’il se passait. Personne ne savait réellement ce qu’il se déroulait dans les brumes. Personne n’osait sortir pour observer le phénomène. Les villageois avaient commencé à avoir peur lorsqu’un jour de brume, trois d’entre eux avaient été retrouvé mort pour des raisons que rien ni personne ne pouvait expliquer. Cela s’était reproduit plusieurs fois au cours de la première année dite des Brumes. A la fin de cette année-là, résolution fut prise de ne plus sortir, ni dans le village, ni dans la forêt de Lancié lorsque elles envahissaient tout. Ainsi, depuis dix ans, il n’y avait presque plus eu de mort. Parfois, on trouvait un ou deux voyageurs, des étrangers qui n’étaient pas au courant de ce qu’il se passait, mais c’était tout. Les villageois continuaient à avoir peur, mais au moins, rien de bien grave ne leur arrivait.


J'espère que ce premier extrait t'as au moins un peu plus. Peut-être en posterai-je un second de cette nouvelle. Pour le moment, je finis de la corriger et je commence à réfléchir à la seconde nouvelle du projet, dont je te parlerais bientôt.

10 janvier 2014

Où je parle de la relecture/correction et d'une nouvelle résolution pour l'année 2014

Et où je fais l'un de mes titres d'articles les plus longs, aussi....


Bonjour,

Le projet douze compte à présent une nouvelle. Du moins un premier jet de nouvelle. Secret brumeux, c'est son nom, a atteint sa fin ce matin. A présent, si je veux réellement écrire une nouvelle par mois, je me dois de la corriger. Je ne vais pas commencer aujourd'hui, vu que la nouvelle est trop fraiche dans ma tête. Je ferais cela à partir de lundi. Si je ne repousse pas... Parce que, vois-tu, s'il y a une chose que je n'aime pas du tout dans l'écriture, c'est bien la relecture/correction.

En réalité, la phase en elle-même ne me dérange pas. Je l'ai toujours faite, et cela depuis que j'écris, que se soit lors des rédactions au collège/lycée, ou lorsque j'écris un texte pour mon plaisir. Pouvant laisser passer plusieurs jours entre deux séances d'écriture, je me relis toujours pour me souvenir d'où j'en étais. J'en profite alors pour corriger. Et pourtant, je n'aime pas le faire.

La raison première est que j'ai une estime de mon travail et une confiance en ce que je fais particulièrement basse. En gros, je trouve toujours mes écrits de basses qualités. Même si ce n'est peut-être pas le cas. Du coup, lorsque je me relis, je n'ai généralement qu'une envie, tout mettre dans la corbeille. C'est d'ailleurs l'une des raisons qui font que je n'ai jamais fini les six (ou plus, je ne sais plus) premiers jets pour Déchéance.

La seconde est que j'ai tellement d'idée en tête, de travaux en cours, que généralement, je saute l'étape de la relecture/correction qui sur le coup ne me semble pas si importante puisque ce que j'écris n'est pas à la base destinée à la publication. Oui, j'écris pour le plaisir. Et pour moi, la relecture/correction n'a rien d'un plaisir. C'est une torture comme je n'en connais que très peu. Forcément, la raison un plus la raison font que je ne relis presque pas. 

C'est une chose que j'espère d'ailleurs bien finir par arrêter de faire grâce au Projet 12. J'ai décidé que même si rien ne va dans le premier jet, que je trouve mon histoire nulle, que je pars dans tous les sens, que j'aurais pu écrire cent fois mieux, je garderais la nouvelle écrite, et pire encore, je la ferais lire (d'abord à ma maman, puis surement à d'autres personnes). Parce que si un jour je veux réaliser le rêve de tout écrivain en herbe, à savoir me faire publier, il faudra bien que je m'y mette à cette correction.

8 janvier 2014

Un plan ? Quel plan ?

Bonjour,

Aujourd'hui, je ne vais pas te parler du Projet 12. Enfin si un peu, mais pas trop. Aujourd'hui, je te parle non méthode de travail. Oui parce qu'en fait pour moi, avoir une méthode de travail, surtout en écriture, c'est faire un plan, des fiches et tout le tralala. J'ai essayé de les faire, souvent. Et chaque fois, outre le fait que ça me gonfle, ça m'a fait perdre un petit quelque chose qui n'était pas que mon temps. D'ailleurs, j'adule les gens qui sont capables de s'organiser à mort, entre leur boulot, leur boulot d'écrivain, la maison et tout le reste. Moi, je n'y arrive pas. J'applique donc régulièrement ma non méthode de travail, que se soit d'ailleurs pour écrire ou pour le boulot... Enfin quand je dis non méthode, je mens. Parce que finalement, ça reste une méthode, même si elle n'est pas vraiment organisée. Surtout pour l'écriture. Pour le boulot "normal", un peu moins...

En fait, il existe deux grandes sortes d'écrivains, celui qui planifie et celui qui ne le fait pas. Et puis, il y a ceux qui se situent entre les deux. Tu auras compris que moi, je fais partie de ce qui ne planifie rien. Enfin presque rien. Lorsque je démarre quelque chose, c'est juste parce que l'idée m'est venue (généralement avant de dormir) et que j'ai pris la peine de la marquer sur un bout de papier quelconque. Ensuite, tout dépend de ce que je vais en faire. Mais à part faire parfois des fiches personnages, et encore juste pour les deux ou trois principaux, je fais toujours la même chose. Je prend ma feuille, mon traitement de texte et je commence à écrire. Et là, je laisse les idées allaient au fur et à mesure, jusqu'au dénouement, seule chose que je connais à peut près dans mes histoires. Parfois, dans un carnet, je note une scène ou deux, qui pourraient paraitre dans l'histoire en cours, mais plus tard par rapport à là où j'en suis. Alors parfois, ça fonctionne bien, parfois non. Mais même quand ça ne fonctionne pas, je ne fais pas de plan. Je me dis que tant pis, ce n'était pas forcément une bonne histoire ou alors pas le bon moment.

Et pourtant, j'ai essayé de faire des plans. Pour les NaNo, pour d'autres textes que je savais ne pas pouvoir écrire sur le moment, pour pleins de choses en fait. Et à chaque fois, je me suis trouvée confronter à la même chose; à savoir que le plan, c'est chiant à suivre pour moi. Comme si ça tuait un peu mon imagination. Je me sens beaucoup moins libre lorsque je dois suivre un plan. Et en plus, je suis particulièrement nulle en plan, et ce depuis le collège et le lycée. Le plan me bloque. Je trouve ça dommage la plupart du temps. Parce qu'un plan, ça peut toujours aider, ne serait-ce que pour prévoir les grands évènements dans une histoire, ou pour se souvenir de choses importantes sur une série. Mais non, je n'y arrive pas.

Bref, j'ai besoin de ne pas faire de plan. C'est ma méthode à moi. Elle n'est pas parfaite. D'ailleurs, je ne suis pas sure que celle de faire des plans l'est aussi. Il n'empêche que cela fonctionne pour moi, la plupart du temps. Et puis, comme je l'ai dis, si ça ne fonctionne pas, c'est que le moment n'était pas le bon.


Et sinon, pour le Projet 12, la nouvelle de janvier avance bien, très bien même puisqu'elle est presque finie. J'en suis pour le moment plutôt contente. J'ai relu ce qui a déjà été écrit. Elle aura besoin de quelques corrections, mais ça fonctionne pas mal. Et puis, j'ai noté pas mal d'idée pour les prochaines sur Evernote et dans mon carnet (la fille qui n'a pas compris qu'un seul outils peut suffire, surtout quand il est synchro avec son ordi au boulot, son iphone et son ipad..., mais le papier c'est tellement bien). Bref, bientôt un nouvel article sur le projet.




2 janvier 2014

Projet 12, c'est parti !

Bonjour,

En ce deux janvier 2014, je voulais d'abord souhaiter à tous ce qui passent par ici une très bonne année 2014. En espérant qu'elle soit comme vous la voulez.

Le projet 12, nom donné à mon petit projet d'écrire douze nouvelles dans l'année 2014 (une par mois, si tout va bien), commence aujourd'hui (enfin hier). Je n'ai pas encore écrit une ligne de la première nouvelle, par contre, je commence sa préparation. 

La première nouvelle part d'un défi que j'ai relevé une fois, sur un texte très court, casé dix mots imposés. J'aime bien ce genre de défi, que je trouve généralement dur à relever parce que faut bien le dire, parfois, les fameux mots ne vont pas forcément bien ensemble. Pour cette nouvelle-là, j'ai décidé de les choisir au hasard le plus total dans mon livre de chevet, à savoir le tome 3 de Fils-des-Brumes de Brandon Sanderson. J’espérais presque tomber sur des mots comme "Allomanciens", "Ferrochimie" ou autre propre à l'univers du livre que j'aurais encore plus galérer à placer. Mon côté maso, je pense. Or, pas de chance pour moi, mon index droit semble avoir voulu me faciliter la chose. Déjà parce que les premiers mots sur lesquels je suis tombées on était : "le", "un", "il"... Bref des mots plus que commun. Je pensais mettre deux minutes pour avoir une liste, j'en ai mis dix à cause de cette "chance". Au final, j'ai eu mes dix mots.

Brumes, non, consiste, armées, demanda, vingtaine, curieuse, lumière, chemin, soleil
Je trouve que je m'en suis pas mal sorti avec le hasard pour une fois. 

Outre donc le petit défi des mots, je m'impose le genre fantastique pour cette première nouvelle. Oui, je m'impose plein de chose d'un coup, mais c'est aussi ça le but du défi. J'aurais pu partir sur aucune condition spécifique, en totale liberté, mais cela aurait été bien moins drôle. Et puis, j'aime bien me mettre des conditions, ça me permet de ne pas trop partir en vrille, surtout sur une première nouvelle comme ça.

A part ça, je n'ai pas encore vraiment trouver l'histoire en elle-même. Les mots trouvés au hasard me font immédiatement penser à une forêt dans les brumes, un enfant perdu... Un truc dans le genre Chaperon Rouge en fait. Je pense donc partir sur quelque chose comme ça, mais sans méchant loup. Bref, je vais bien voir. Les idées arrivent doucement pour le moment, mais me connaissant, dès que je vais commencer à écrire, ça va venir tout seul (tiens, faudrait que je pense à parler un de ces jours de mon fonctionnement).

Bien entendu, je mettrais ici mon avancement dans la nouvelle, mais aussi dans le projet. D'ailleurs, j'ai crée le libellé "Projet 12", pour ceux qui voudraient dans un futur proche ou non lire ce que je raconterais là-dessus.

A présent, trêve de bavardage, c'est parti pour un peu d'écriture !