30 janvier 2015

Quand la source semble se tarir...

Bonjour,


Me voilà à 57 000 et quelques mots pour Déchéance. Bientôt la moitié. Je suis plutôt contente de l'avancer, du travail déjà fait. Mais voilà, j'arrive donc vers la moitié, et là, boum, manque de motivation, d'inspiration, de temps, de je ne sais quoi, je bloque un peu. Ben oui, j'ai avancé comme une malade (pour moi, du moins) durant un peu plus d'un mois et là, plus rien. Depuis lundi, je n'avance pas, ou alors au compte-goutte (par contre, le week-end dernier a été parfait à ce niveau). Bref, je rame un peu.

Avant de me dire que ça y est, je n'arrive plus à rien, je me dis surtout que tout cela est normal. Ben oui, c'est comme en sport, plus tu pars vite, plus tu as du mal à un moment donné. Rien de bien grave donc, tant que cela ne dure pas. Je suppose que je ne suis surement pas la seule à qui cela arrive, ce petit coup de mou. Il faut juste faire en sorte qu'il ne dure pas éternellement. Et pour ça, j'ai quelques petits trucs, qui fonctionne plutôt bien sur moi (peut-être pas pour les autres).

Déjà, je ne me force pas à écrire juste pour écrire et faire des mots. Quand ça bloque, je suis déjà contente de faire une phrase qui veuille dire quelque chose. Donc, si je vois que réellement, là, ça ne veut pas, je ne me force pas. Tant pis si le calendrier en prend un coup (en même temps, à part celui que je me suis fixée moi-même, j'en ai pas).

Ensuite, si vraiment ça va pas, je me lance dans autre chose. Alors non, pas un roman, mais une histoire courte. Ça permet d'écrire et parfois de faire revenir l'inspiration. Bon après, il faut aussi se dire que la dite histoire risque de passer rapidement à la trappe dès qu'on va retrouver le feeling pour le roman premier.

La musique a aussi son importance. Parfois, lorsque je bloque sur une scène, un chapitre complet, voire carrément un bon morceau du roman, je mets de la musique inspirante et ayant un tant soit peu de rapport avec ce que j'écris. Je ne vais pas m'amuser à mettre de la musique ultra joyeuse sur une scène triste par exemple. Ou mettre un truc électro/futuriste lorsque j'écris de la fantasy (quoique...). Souvent, la musique m'aide à me recentrer sur ce que je peux écrire et c'est reparti. Perso, pour Déchéance, un petit coup de "Now we are free" ou un des albums de Kamelot me fait énormément de bien.

En toute dernière solution, parce que pour moi elle est à double tranchant, je relis. Bon, on le sais, je l'ai assez dit, sur Déchéance, je préfère éviter de le faire avant d'avoir posé le point final. Sur un truc plus court, ça me dérange moins. Après, faut pas être comme moi. Il ne faut surtout pas trouver que tout est nul (parce que c'est faux, obligatoirement) et ne rien effacer, quitte à faire une sauvegarde (sinon, on s'en mort les doigts).

Cette semaine, je dois bien dire que je n'ai fait que l'étape musique, qui m'a permis d'écrire tout de même un paragraphe (en trois jours, mais tout de même). J'espère réellement ne pas avoir à faire la dernière étape... Mais il semblerait que Now we are free a encore beaucoup de pouvoir sur moi.

23 janvier 2015

Environnement d'écriture #1

Bonjour,

Je commence aujourd'hui une petite série d'article sur mon environnement d'écriture. Soit où j'écris, quand, comment... 

Je reste persuadée depuis très longtemps que l'on écrit que là où l'on se sent bien. Je ne pense pas qu'un bureau sans le moindre bruit soit bon pour tout le monde, ni que la musique aide tout le monde. Il faut juste se sentir à son aise, être bien installé, avec du bruit ou pas, pour permettre à son imagination de se mettre en route. Par exemple, j'ai deux et demi (tu comprendras après) endroit où je me sens vraiment bien pour écrire. 

Le premier, c'est à mon boulot. Alors non, je n'écris pas durant les heures effectives de travail (ben oui, je bosse à ce moment-là). Mais comme j'arrive toujours avec une demie-heure d'avance, je peux en profiter pour écrire, dans le calme, avec parfois, un peu de musique. J'aime beaucoup ce rendez-vous matinal qui me permet de plutôt bien commencer la journée (sauf si je suis sur une scène légèrement chiante à écrire). Franchement, même si je pouvais la dormir cette demie-heure, je ne m'en passerais pas. Je suis au calme le plus plat, sans personne autour de moi. Et j'ai l'impression d'être plus productive le matin.

Le second, c'est la maison. Et c'est là que le fameux demi entre en compte. Parce que si j'écris normalement sur ma table à manger (je n'ai pas, à mon grand désarroi de bureau, l'appart' étant trop petit pour en accueillir un second) mais des fois, j'écris dans le canapé, bien calée par les coussins. J'aime les deux endroits (même si dans la même pièce, je différencie les deux dans mon esprit). Le premier parce que je peux m'étaler comme je le veux, mettre mon plan devant moi, mes croquis et autres aussi, ma tasse de thé bien à côté (le thé, l'ami de l'écrivain !), mon carburant de l'autre (oui, je mange en écrivant, souvent un petit morceau de pain d'épice qui me dure longtemps). Le canapé parce que j'y suis bien mieux installée que sur mon tabouret et qu'en hiver, c'est quand même plus sympa pour mettre le plaid. A la maison, j'ai forcément toujours un bruit de fond, télé lorsque Chéri est là, musique (je connais par cœur Libérée, Délivrée que ma fille écoute en boucle) ou même le bruit de la rue (vive les rez-de-chaussée...), comme quoi, l'environnement sonore pour moi n'est plus vraiment important (on s'y fait, hein).

Si je ne suis pas à la maison, j'essaie toujours de récréer une de ces ambiances. Ainsi, l'année dernière, au ski, je me suis installée à la table de la salle à manger comme je le faisais à la maison (c'est à dire très mal au final, vu que je suis incapable de bien me tenir lorsque je m'assoie). Bon par contre, j'avoue que la vue étant juste magnifique, j'ai eu un peu de mal à me concentrer sur ce que j'écrivais vu qu'à la maison j'ai un mur face à moi. Si je suis chez ma mère, je m'installe à nouveau dans ma chambre d'ado, là où j'ai commencé à vraiment écrire.

Bref, voilà les endroits où j'écris et surtout où j'aime écrire. Parce qu'il faut avouer tout de même que lorsque l'envie me prend, je pourrais écrire un peu partout (hier c'était sur l'iphone en attendant mon rendez-vous avec l'ORL)(oui, j'écris aussi sur l'iphone)(l'iphone est d'ailleurs mon meilleur ami pour tout, je lis, j'écris, je joue, par contre, je téléphone peu...)

15 janvier 2015

Déjà un mois

Bonjour,


Aujourd'hui, cela fait un mois tout pile que j'ai commencé la réécriture du premier jet de Déchéance. Déjà un mois. J'avais peur de n'écrire que cela. J'avais peur de ne pas y arriver. J'avais peur d'abandonner. J'avais pleins de peur, fondées ou non. Et j'en suis où, après ce premier mois.

J'ai décidé de ne pas relire, encore, ce qui avait pu être écrit jusque là. J'ai pris la décision très vite. En fait, je sais d'expérience qui si je me relis, je vais finir par trouver ça tellement nul à mes yeux que je vais tout effacer. Même si ça peut être bon. Je me dévalorise souvent, je le sais. Je trouve tout ce que j'écris mauvais, la plupart du temps. Heureusement que certaines personnes sont là pour me dire que non (ou pour me le dire, mais de manière plus gentille que je ne le fais moi-même). Donc, je ne me relis pas, sauf lorsque j'écris sur l'Ipad et que j'ajoute le texte sur mon fichier. Et encore, ça va vite, parce que je corrige surtout les fautes que Word me souligne en rouge (et qui sont de vrais fautes...)(ne jamais compter sur le correction de Word pour faire de vrais corrections) et remet les tirets quadratin pour mes dialogues.

Ne pas me relire, et donc, ne rien supprimer, fait que j'en suis à 43 706 mots. Presque un nano ! (cela l'aurait surement été si j'avais pu écrire le week-end dernier, mais j'ai eu du monde à la maison). Je n'aurais pas cru écrire autant en un mois. Pas sur Déchéance en fait. Et pourtant. Le pire étant que si je regarde mon plan, je ne serais arrivée que dans le second tiers du roman. Dans ce cas, Déchéance entier devrait faire dans les 120 000- 130 000 mots. Tout de même... Et si je continue dans ma lancée, il serait fini mi-mars. Je t'avoue, j'y crois pas trop, je pense qu'il sera fini un peu plus tard. Mais c'est pas mal. 

En parlant de plan, j'avoue que c'est bien la première fois que je le suis. Enfin, presque. Parce que j'ai rajouté deux-trois choses déjà qui n'étaient pas dedans. Personne n'est parfait, n'est-ce pas. Il n'empêche que je me rends compte que faire un plan, pour un projet tel que Déchéance (que je ne connais pourtant par cœur...) est une vraie bonne idée. Je parlais il y a longtemps du fait que je n'en faisais jamais (c'était là). Et j'avoue que le plan de Déchéance est assez succins. Il ne comporte au final que les grandes lignes, et je "brode" par dessus. Il n'empêche que j'ouvre toujours mon fichier plan pour savoir où j'en suis et pour voir où je vais. Et pour tout avouer, c'était cela qui me manquait dans les autres fois où j'ai tenté d'écrire Déchéance. Je connaissais le début, la fin, un peu du milieu mais à un moment donné, je n'arrivais plus à connecter tout ça. Comme là, je n'ai plus ce problème, j'avance, encore et toujours. Et je tape 43 706 mots dans le mois. Plutôt pas mal pour le coup.

Du coup, je peux le dire, ce premier mois sur le premier jet de Déchéance s'est particulièrement bien passé. Je suis contente de moi (pour une fois) et toujours aussi motivée quant à l'écriture de ce roman-là. Je commence même à réfléchir au plan de Rédemption, la suite (qui elle n'a jamais été écrite, ni même commencée à l'inverse de Déchéance)(je vais bien m'amuser aussi avec, je sens)

5 janvier 2015

Dernières nouvelles du front

Avant toute chose : 

Bonne année ! Que 2015 soit pleine de supers projets, d'expériences magnifiques et pourquoi pas de publication.

 Passons à présent à l'essentiel.

J'ai été en congés durant une semaine. Chose rare de ma part, j'ai écris. C'est marrant parce que normalement, j'écris très peu lorsque je ne travaille pas. Je profite de mes vacances pour faire trop de chose et donc, pas question d'écrire. Sauf que cette fois, un évènement dans ma vie privée à fait qu'il m'a fallu écrire. Écrire pour oublier, pour ne pas penser, ne pas sombrer. J'ai donc fait grandir un peu plus mon premier jet de Déchéance alors que je pensais ne pas le faire. Il a pris quelques 16 000 mots de plus, ce qui monte le tout pour le moment à 37 944 mots. J'ai dépassé le premier tiers de l'histoire, et j'entame le comme il faut le second. Si je continue sur ma lancée comme ça, je devrais passer la moitié du roman vers la fin de la semaine. 

Je reviens un peu sur le fait que l'écriture a "sauvé" ma semaine. Comme je l'ai dit, un évènement à bouleverser ma fin d'année, le décès d'une personne qui m'était chère, mon grand-père (oui, un second grand-parent perdu cette année, ce n'est pas ce qu'on fait de mieux, je l'accorde). Je me suis noyée dans l'écriture pour surmonter tout cela, pour ne pas que ma peine jaillisse sur ma fille, pour pouvoir soutenir ma grand-mère et ma mère du mieux que je le pouvais. Mais surtout parce que mon grand-père avait confiance en moi. Il disait toujours que je serais publiée, que je deviendrais un grand écrivain. C'est con, mais maintenant qu'il n'est plus là, je ne veux pas le décevoir. Je veux qu'il continue à être fier de moi. Alors, j'ai écris. Beaucoup. Plus que je ne l'aurais pensé, plus que je ne l'aurais cru. Pour lui.

Bon par contre, je ne raconte pas le nombre de correction que j'ai du faire sur les 16 000 mots écrits... J'ai écris sans me relire une seule fois et heu... entre les répétitions et les fautes à la va vite c'était pas très beau à voir pour le coup. Mais là, après relecture et premier arrangement (parce que je me suis promise de ne pas faire de correction tant que le premier jet ne sera pas fini)(histoire de ne pas penser que tout ce que j'écris est nul et donc ne pas tout effacer par simple rage...), ça va déjà mieux et me voilà reparti pour continuer mon premier jet.