30 décembre 2013

La nouvelle pour Noël

Bonjour,

Ma maman a bien reçu son petit mail à Noël, celui contenant ma nouvelle. Je lui ai envoyé avec appréhension. Je reste une personne très peu sure d'elle quant à ce qu'elle fait. C'est un fait connu et avéré que j'essaie tant bien que mal de surpasser. J'ai donc stressé à mort durant deux jours. Le mail est parti le 24 décembre, elle n'a lu que le 26. 

Je n'ai pas eu le temps de me relire, ni de corriger vraiment l'histoire. Avant l'envoie, j'ai vu deux trois fautes vites corriger, mais c'est tout. Je déteste faire ça. Mais je mettais promis de lui offrir une histoire, même si elle ne le savait et c'est ce que j'ai fait. Et j'en retiens du coup quelques leçons.

✔ Plus jamais je ne me donne de délai aussi court.
Non parce qu'effectivement, je suis capable d'écrire une nouvelle en quelques jours, mais pour ce qui est de la corriger ce n'est pas encore ça. Je mettais donné 24 jours pour tout faire. Sachant que j'ai rien foutu durant plus d'une semaine (la faute à la formation au travail...), je me suis retrouvée prise de cours pour finir l'histoire (que j'ai recommencé d'ailleurs) et la corriger. Du coup, j'ai envoyé à ma seule lectrice quelque chose que je trouve non finie. Je suis donc déçue, mais je sais que c'est un point que je peux rapidement corriger.

✔ Je suis capable d'écrire rapidement sous pression
Mais pas de corriger donc. Il n'empêche que je n'ai jamais écrit une nouvelle aussi rapidement. Surtout lorsqu'on compte que j'ai recommencé trois fois. Je stresse du coup beaucoup moins pour mon petit projet 2014 (lui là).

✔ Ma mère n'est pas objective.
Mais en même temps, ça je le savais. Par contre, je suis donc capable de partager avec elle ce que j'écris en entier. Et ça, ça reste une nouveauté. Ma mère est donc pour moi le début d'une nouvelle ère, celle où je n'ai presque plus peur de montrer ce que je peux produire. Je sais donc que je suis presque capable d'envoyer des choses à un éditeur par exemple lorsque le temps de le faire viendra un jour. D'ailleurs, maman me pousse à le faire régulièrement...

Voilà, je n'ai donc pas perdu mon temps avec cette nouvelle. Sa destinataire a été plus que ravie, et moi, j'en tire des leçons pour mes futurs projets. Que demander de plus ? Ben pas grand chose, juste le temps de pouvoir la corriger maintenant.

18 décembre 2013

Un petit projet pour 2014 ?

Bonjour,

Ma nouvelle pour Noël a bien avancé. En fait, elle est quasiment finie, juste besoin de relecture. Il y a eu un petit changement dessus par contre. Je ne suis pas partie avec mes Pantins finalement, même si celle dessus existe donc à présent. J'ai préféré partir sur une nouvelle avec des personnages plus "normaux". C'est un petit conte mignon, qui me plait pas trop mal. Je crois juste que l'ambiance de Noël n'est pas pour moi. Mais c'est écrit, et c'est déjà ça de bien. Bon par contre, est-ce que ma famille l'aura à temps, c'est une autre question. Je l'enverrais par mail à ma mère si ce n'est pas le cas et les autres attendront.

A part ça, j'avais envie de parler un peu d'une phrase de monsieur Ray Bradbury. Saches qu'à la base, je n'aime pas particulièrement les livres de l'auteur. J'en ai lu deux ado, j'ai pas aimé, j'ai laissé tomber. Mais monsieur Bradbury ce n'est pas qu'un auteur dont je n'aime pas les livres. C'est aussi un auteur qui avait de très bonnes idées sur comment vivre et faire vivre ses écrits. Par exemple, il disait : 

"Write a short story every week. It’s not possible to write 52 bad short stories in a row."

Que l'on peut donc traduire par : Écrire une nouvelle chaque semaine. Ce n'est pas possible d'écrire 52 mauvaises nouvelles dans cette période.Je trouve l'idée vraiment bonne. Effectivement, même si les premières nouvelles peuvent être très mauvaise, l'expérience fera que l'auteur va s'améliorer. C'est comme lorsqu'on pratique du sport, de semaine en semaine, on se sent mieux, plus sur, et on s'améliore. Bon je ne dis pas que les dernières nouvelles seront parfaites non plus, ne nous leurrons pas.

Monsieur Bradbury disait aussi de lire chaque jour une nouvelle, un essai et un poème. Tout cela pour dévelloper l'esprit de l'auteur. C'est une chose que j'essaie de faire de plus en plus, même si ce n'est pas chaque jour. Pour trouver un essai, c'est assez simple, internet étant une véritable source pour en trouver, pour la poésie, j'ai ressorti mes quelques livres dessus, dont Les Fleurs du Mal que je ne me lasse pas de relire. Pour la nouvelle, c'est un peu plus compliqué. Le français n'ayant pas la même culture à ce niveau que l'américain, nous en trouvons beaucoup moins. Heureusement que des maisons d'éditions (surtout en numérique) en sorte régulièrement, je pense d'ailleurs à Walrus et à sa collection micro.

Il est vrai que depuis que je lis une nouvelle par semaine (minimum), je vois déjà un peu plus comment cela fonctionne, ce qu'il faut pour qu'une nouvelle soit bonne (pour moi du moins) ou non. J'ai aussi une meilleure analyse du processus intro/développement/conclusion et je m'amuse avec les styles en poésie.

Pourtant, lorsque j'ai relu ma nouvelle de Noël, je ne l'ai d'abord pas trouvé bonne, j'ai vu des erreurs que j'aurais pu éviter surement à la base, un style peut-être un peu trop "noël" pour moi... Bref, j'ai vu mes erreurs. Et je me dis que si j'écrivais comme le disais monsieur Bradbury une nouvelle par semaine, ou même une par mois, je ne pourrais que m'améliorer. C'est comme pour le sport, lorsque j'ai commencé, j'étais juste une loque qui voulait se bouger, maintenant, je me sens beaucoup mieux et je fais des exercices dont je ne me sentais pas capable quelques mois plus tôt.

Bref tout ça pour dire que 2014 arrive et qu'à part reprendre Déchéance (pour la septième fois, et quand l'envie s'en refera vraiment sentir), je n'avais pas de projet. Or depuis que j'ai vu la phrase de monsieur Bradbury, ça trottine dans ma tête. Je connais mes points faibles (beaucoup mieux que les points forts d'ailleurs), et je sais que j'ai grand besoin de m'entrainer. Écrire une nouvelle par mois sera un très bon entrainement, je pense. Je ne dis pas une par semaine, puisque je me connais, je laisserais vite tomber. Mais une par mois, soit douze nouvelles, ça me partait faisable (surtout que j'ai plein d'idée écrite sur un carnet pour ça). Après, je ne sais pas ce que je pourrais faire des nouvelles, mais finalement l'important sera l'entrainement pour moi.

Donc voilà, nous sommes le 18 décembre 2013 et je viens de prendre ma seule "résolution" écriture de l'année, écrire 12 nouvelles (ou plus).


PS : j'ai fait un peu beaucoup de ménage sur le blog... Je n'ai gardé que très peu de vieux articles. Une envie de vraiment reprendre tout à zéro, de repartir du bon pied.

5 décembre 2013

Une nouvelle pour Noel ?

Bonjour, 

L'année dernière, j'avais eu envie d'écrire une petite nouvelle pour Noël. Une nouvelle mettant en scène des personnages que je connais bien, que j'aime beaucoup et sur lesquels je n'écris plus depuis quelques temps : Mes Pathétiques Pantins Psychotiques (dont j'ai parlé un peu dans cet article). Je n'avais écris que deux cent mots je crois avant d'abandonner l'idée, à moins que je n'avais pas eu le temps d'écrire. Je ne me souviens plus.

Cette année, enfin, devrais-je dire cette nuit surtout, j'ai eu l'envie de reprendre cette idée-là. Une nouvelle, ayant Noël pour thème et avec mes chers pantins qui commencent un peu à me manquer et qui font partis des rares personnes auxquels Noël dit quelque chose. Je n'ai pourtant pas vraiment d'idée sur ce que pourrait être la nouvelle. L'année dernière, j'étais partie sur la préparation de Noël, ce devait aussi être la première nouvelle montrant les Pantins, indiquant ce qu'ils sont. Un truc tout en dialogue ou presque. Cette année, j'ai bien envie de partir sur le même point, la préparation de Noël. Mais je trouve ça un peu redontant et surtout décourageant, vu que je n'ai pas fini l'année dernière. Du coup, je pars à nouveau sur la présentation des Pantins mais avec une autre idée, une autre approche et une fin presque heureuse.

Mais j'ai surtout une autre envie. Celle d'offrir ma nouvelle. Peut-être pas ici, mais surtout à ma famille. Je sais que je m'y prend tard, nous sommes déjà début décembre, mais l'idée me trotte dans la tête. Ce sera du coup, si j'y arrive, le premier de mes textes qui deviendra "public". Qu'une autre personne que moi lirait. Que ma mère, mon chéri et le reste de ma famille lira. Un cadeau ultra personnel qui me fout un peu la trouille.

Je n'ai jamais vraiment écris avec l'idée de "je serrais publiée un jour". J'ai toujours pris ça pour une passion des plus égoïstes. J'écris parce que j'aime ça, pas pour que les autres me lisent (d'où ma hantise de la relecture je pense), enfin pas vraiment quoi. Ma mère a déjà lu certains de mes textes (et pas les plus aboutis en plus), et elle est fan (tu me diras, c'est ma mère aussi). Mais je n'ai jamais fait lire mes textes à quelqu'un d'autre. Ça me fait un peu peur. Et si j'avais des retours négatifs ? Ben oui, faut bien y penser à ça. Je n'ai jamais vraiment eu de retour sur mes histoires, sur mes textes. Je ne sais pas comment je pourrais donc prendre ce qui viendrait à la lecture de cette nouvelle, si je la termine à temps. C'est assez flippant pour moi. En même temps, je me dis aussi que si je ne le fais pas une fois dans ma vie, je n'aurais jamais le courage de montrer ce que j'écris à personne. 

Bref, ce matin, j'ai commencé l'écriture de "Préparons Noël !" (nom totalement provisoire, c'est surtout celui du fichier de l'année dernière). J'ai laché un peu l'histoire en court du moment rien que pour ça, et je compte donc ne pas m'arrêter jusqu'à ce que la nouvelle soit écrite, relue, corrigée et imprimée pour ma famille. Souhaite-moi bonne chance, lecteur, pour ce petit projet. Et qui sait, je mettrais peut-être la nouvelle par ici si j'arrive à la finir à temps.



22 novembre 2013

La première phrase

Bonjour,

Je ne sais plus où j'ai pu lire un jour que la première phrase d'un roman était de loin la plus importante. C'est elle qui va donner le ton. J'avais aussi lu que si elle n'accrochait pas le lecteur dès sa lecture, il y avait beaucoup de chance pour que celui-ci ne finisse pas le roman, voir ne l’achète pas ou ne le lit pas. Cela est resté un moment dans ma petite tête et y reste d'ailleurs toujours. Je trouve cette réflexion assez juste, même s'il m'ait eu arrivé de lire un bouquin dont la première phrase ne m'avait pas forcement plu. En même temps, il y a des premières phrases qui restent. Par exemple celle qui commence tout nouveau tome de la Roue du Temps (enfin le premier chapitre, puisqu'elle n'est pas dans le prologue). Je serais capable de la sortir de mémoire, c'est pour dire (et pas seulement parce que la saga est ma préférée d'entre toutes hein). D'ailleurs, allez, je te la mets (enfin je mets plutôt le premier paragraphe parce que c'est quand même le tout):

"La Roue du Temps tourne, les Ères se succèdent, laissant des souvenirs qui deviennent légende. La légende se fond en mythe, et même le mythe est depuis longtemps oublié quand reparaît l'Ère qui lui a donné naissance. Au cours d'une Ère, que d'aucuns ont appelée la Troisième, une Ère encore à venir, une Ère passée depuis longtemps, un vent s'éleva [insérer ici l'endroit où se déroule le début de l'action, généralement, une colline ou une plaine] Ce vent n'était pas le commencement. Il n'y a ni commencement ni fin dans les révolutions de la Roue du Temps. Cependant, c'était bien un commencement."

Ça claque hein ? Mais il n'y a pas que dans la Roue du Temps que la première phrase fait tilt. Là, je suis dans le tome 3 de Maeve Regan de Malika Gallman et je me suis souvenue de celle du tome 1 qui nous donnait pas mal le ton du livre et encore plus l'état d'esprit de l’héroïne qui restera le même durant une bonne partie du tome.

Bon à partir de là, tu dois surement te demander où je veux en venir. En fait, comme dis hier, je reprends mon NaNo2012 en beaucoup mieux et je compte donc le réécrire (la version NaNo n'étant plus qu'une ébauche ultra mal foutue, faut l'avouer). J'ai l'histoire, les personnages, les lieux, le déroulement de l'action. Tout cela fut déjà écrit une première fois. Mais la première phrase n'est déjà pas à la bonne personne, mais surtout, elle n'a rien mais alors rien d'accrocheur. Elle est plate, morne, sans le moindre intérêt. Et c'est souvent le cas avec toutes mes premières phrases. Je n'arrive pas à en écrire une qui dira au potentiel lecteur : "putain, ça à l'air trop bien", dès les yeux posés dessus. Du coup, je suis à deux doigts d'écrire une phrase bateau, que je changerais une fois que l'idée sera là. Mais c'est un peu ridicule. Même si je vais relire et relire et corriger ce futur premier chapitre, la première phrase ne sera pas la bonne et avec elle le reste. Du coup, gros dilemme. Je mets une super phrase de la mort qui tue que j'aurais mis trois semaines à trouver, ou je mets une simple phrase tout bête et je vois après ? Rha, je deteste me prendre la tête pour ce genre de chose.

Bref, je crois que pour le moment, je vais commencer par une phrase bateau et voir plus tard. Ca finira bien par venir.


21 novembre 2013

Heu, pardon de l'absence....

Bonjour,

Je ne suis pas venue écrire par ici depuis juin. C'est long. Et depuis Juin, je n'ai quasiment rien écrit. Mais alors rien de rien. J'ai eu une période de vide, de creux, de désespoir affreux. J'étais incapable de mettre un mot après l'autre, de faire vivre une histoire. Mais complétement. Je me suis perdue dans mes histoires, mes trop nombreux projets. Je me suis perdue avec Déchéance en premier, puis avec Louve. Plus envie d'écrire, plus envie de continuer leur histoire. Comme si finalement, le temps que j'avais passé dessus n'avait servi à rien. Du tout. Et donc, j'ai arrêté. D'écrire, de penser écriture, de penser à mes personnages.

Le Nano a repris, j'ai essayé. Au bout d'une semaine et demie, l'inspiration est repartie comme elle était venue. Vite, sans rien dire. Désespérant. Moi qui n'est jamais passé plus d'un mois sans rien écrire, je ne le fais pas depuis juin. J'ai tenté. Mais non. Rien. Alors j'ai pris des décisions. La première : j'arrête Déchéance. Oui, mon grand projet. Non pas en entier. Juste cette version 6. Bienvenue à la version 7 donc. Pas encore commencer par contre. Je me donne encore et toujours du temps pour souffler dessus. La seconde : Louve, c'était bien mais à vrai dire, finalement, je me rends compte que le genre ne me va pas. Je voulais de la dystopie, tout ça, tout ça. Je n'arrive pas à l'écrire. Ça passe donc dans les archives et puis je verrais bien. La troisième : mettre réellement en route le projet Némésis qui reste encore dans un coin de ma tête. Et la quatrième : écrire, juste pour moi, un peu plus souvent, sans penser au fait qu'un jour quelqu'un pourra me lire. Je crois que je me suis trop mise de pression et que je ne suis pas arrivée à la gèrer. Dommage, j'étais bien partie en début d'année.

Je me rends compte que je m'en demande trop. Je veux du parfait et je ne le suis pas. Je veux de super bien écrit, super histoire, super personnages et finalement, je n'arrive à rien. Alors, je repars de zéro. Avec une histoire rien que pour moi. Celle qui découle de mon Nano de l'année dernière. Et puis, je verrais. Je ne me prends plus la date. J'enlève même les compteurs de mots sur le blog, parce que voilà quoi. Je change aussi de philosophie bloguesque. Je donnerais toujours des nouvelles des avancés mais je vais surtout parler un peu plus de ce que je peux trouver comme problème en écrivant. Je n'écrirais pas ici forcément très souvent, mais je le ferais. Enfin, voilà. Nous sommes presque à la fin de l'année 2013, je n'aurais tenue aucune de mes résolutions mais je m'en fiche. Complétement. D'ailleurs, je n'en prendrais pas pour 2014. J'ai besoin de revenir à mes sources en écriture, lorsque je me prenais beaucoup moins la tête.




6 mars 2013

Les origines

J'avais aujourd'hui envie de parler des origines de cette passion un peu envahissante qu'est pour moi l'écriture et surtout des origines de certaines de mes histoires, celles qui me hantent le plus (oui Déchéance va en faire partie, je le dis de suite). D'aussi loin que je me souvienne, j'ai toujours eu un stylo et du papier en main. J'ai d'abord dessiné avec (ben oui, à trois quatre ans, écrire, c'est pas encore ça), puis petit à petit mes dessins se sont transformés en lettre et les histoire ont pris place. C'est amusant parce que je me souviens encore du premier carnet que j'ai eu et qui en compte. Un cahier d'école tout bête que j'ai oublié dans la voiture que ma mère vendra un peu plus tard, sans récupérer le dit cahier. 

Ensuite, j'ai écris. A vrai dire, j'ai beaucoup copié au début, des livres que j'aimais bien, des articles de l'encyclopédie "Tout l'univers"... Je remplissais des pages et des pages pour le plaisir d'écrire, de tenir mon stylo plume à la main. C'est d'ailleurs en copiant les articles pseudo scientifique des "Tout l'univers" que j'ai commencé à me forger une bonne culture générale. Mais avouons le, recopier s'est marrant un temps, après ça lasse. Alors j'ai commencé à écrire ce qui me venait par la tête. Et je suis donc devenue vers huit/neuf ans un écrivain en devenir comme disait ma mère. Et Déchéance est arrivé assez vite en fait. Je me suis mise à écrire compulsivement, voulant sortir de ma tête tous les personnages qui la peuplait (et la peuplent encore) et les mettre sur papier. Pour tout dire, il existe beaucoup de personnages dans ma tête, trop même si je passais ma vie entière à écrire. Mais certains sont déjà sur le papier ou ne vont pas tarder à l'être. Voici leurs histoires :

L'ancêtre : 

Je me souviens
Je me souviens est d'abord un poème (un truc immonde d'ailleurs) qui a subi trois ou quatre réécriture dans cette forme. Et puis le poème n'allant vraiment pas et surtout galérant à terminer celui-ci (les rimes et moi...), il est rapidement devenu une nouvelle. En gros, c'était l'histoire d'un chasseur d'anges déchus tombant amoureux de sa dernière proie. Un truc à l'eau de rose comme peu le faire une enfant d'une dizaine d'année. Mal écris, finissant bien pour la première version, avec plein d'amour dedans. Il a subi une seconde version finissant mal cette fois quelque années plus tard. Malheureusement, j'ai perdu les feuilles des deux versions (étrangement pas le poème par contre) et je suis incapable de réécrire l'histoire tant que je n'ai pas fini Déchéance.

L'ancêtre un peu moins vieux : 

Rédemption
Ah Rédemption ! une nouvelle dont j'ai aussi perdu les feuilles (pourtant, j'avais un classeur pour les ranger). Rédemption, c'est encore des anges (non je ne suis pas obsédée par les anges, enfin si, vous le verrez plus tard). Une histoire de Déchu encore, un peu en continuation de Je me souviens. A vrai dire je ne garde que très peu de souvenir de Rédemption, à part son titre (qui devrait un jour être celui de la seconde partie de Déchéance).

Le grand père : 

La trinité
Trois cent et quelques feuilles formats A4 dans un classeur avec dessus tout plein de dessin des personnages. J'ai commencé à l'écrire en cinquième je crois. Je l'ai abandonné un an plus tôt, un truc comme ça. 
Trinité est l'histoire de trois jeunes femmes qui doivent sauver le monde parce qu'une prophétie le dit. A noter, l'Elementaliste du groupe (elles étaient toutes les trois magiciens) souffrait de folie (comme Sélène de Déchéance des années plus tard) Un truc classique quoi. Partager en quatre parties, les trois premiers sur chacune des demoiselles, la quatrième plus générale. Il lui manque la dernière partie. Je n'ai jamais relu ce que j'avais pu écrire et je pense que ça sera compliqué vu que le crayon à papier commençait déjà à s'effacer la dernière fois que j'ai ouvert le classeur, il y a trois ans. J'ai eu pour projet un jour de le reprendre, mais comment dire, la flemme, la non envie de me dire que c'était surement bien nul. 

Les pères : 

Déchéance version 1
La première version de Déchéance dont il me semble avoir déjà parlé, je ne suis plus sure. On y trouvait les trois Friborn, Rand, Ridley et Rowan, on y trouvait aussi déjà la Forteresse. L'histoire était un peu différente de celle de maintenant. Rowan se trouvait promise à un prince mais amoureuse de l'ennemi juré de la famille. Pour empêcher le mariage, elle et ses frères finissaient par trahir le royaume et surtout par faire un régicide durant les noces. Je n'ai jamais fini cette version 1. Ah et j'ai oublié, les Friborn avaient des ailes d'anges. On y revient. C'est aussi l'histoire que j'ai le plus documenté avec des cartes(du royaume, de la Forteresse..) un glossaire...

Némésis
Plusieurs nouvelles, telles des épisodes, composaient ce projet. Etonnant de ma part, je n'ai pas perdu les dites nouvelles. Encore une histoire d'anges, de déchéance. J'avais envie d'explorer le côté sombre de mes personnages et autant le dire Némésis, dépourvue de sentiment, l'était pas mal. Abandonnée en cours, par manque de temps et d'inspiration.

Les actuels :

Déchéance, version 6 à présent (ou plus va savoir, j'ai décrété que c'était la 6).
Je vous en parle assez. je ne vais pas continuer à le faire encore une fois. Déchéance, c'est donc beaucoup de la version 1 à présent, un peu de La Trinité pour les Elementalistes et la folie de Sélène, un peu de Rédemption mais pas trop. Ce doit être mon projet le plus aboudi, mais aussi celui qui me donne le plus de mal maintenant.

Eira
Lui, je ne vous en ai pas encore parlé. Une revisite de Roméo et Juliette à la sauce Fantasy. A vrai dire depuis trois ans où j'ai écris le début de la version 1, ça a un peu évolué dans ma tête. Je vois plus une quête du pouvoir politique pour certains personnages, une quête d'identité pour l'héroine... Bref, c'est à revoir, quand j'aurais le temps.

Le projet Némésis
Vu le nom, on se doute bien que c'est la version 2 de Némésis. Envie de reprendre tout cela d'une manière différente. J'enlève les anges, je garde la déchéance (et on se rend compte que c'est vraiment un sujet qui me plait) et je reprend du début. Pour le moment juste à l'état de scénarisation. 

Louve :
Toujours en pourparler avec moi-même sur Louve. Le seul roman de SF que je voudrais écrire. 

Et puis les autres :

Les Pathétiques Pantins Psychotiques (abrégé en PPP)
Le nom, je l'ai trouvé au cours d'une rédac' de français en cinquième. J'ai aimé la sonorité. Je n'avais pas envisagé d'en faire une histoire. Et puis j'ai eu envie d'écrire un jour, sur la folie, sur des pantins qui reviennent à la vie. L'expression restait toujours dans un coin de ma tête. J'ai commencé à écrire des histoires sur mes pantins. Je continue de temps en temps. C'est vraiment un truc que j'écris juste pour moi et pour personne d'autre, un échapatoire un peu.

Le projet Histoires Mécaniques
Un projet de receuil de nouvelles steampunk. Je n'en ai écrite qu'une seule pour l'instant, que je dois reprendre. Elle raconte l'histoire d'une poupée mécanique taille humaine et surtout vivante. C'est un peu l'extension de mes PPP. J'en ai prévu mininum cinq mais j'avoue prendre mon temps là-dessus. Une nouvelle est en cours, avec les Soeurs Valentine, deux vieux personnages. Et puis après je verrais. Comme pour les PPP, j'écris quand ça vient, plus pour moi pour l'instant que pour un hypothétique lecteur.

Voilà. Je crois que c'est tout. Oui je sais, ça fait du post très long, mais j'avais envie de le faire. De remettre à plat quelques trucs aussi. Je tenais aussi à remercier Aina DarkWind, copine de blog et d'écriture  (et de poupée aussi) qui m'a donné envie de faire un article comme celui-ci. D'ailleurs, allez donc voir son blog par ici