24 novembre 2014

Fin du travail préparatoire, bientôt, j'attaque le premier jet

Bonjour,

Bon, finalement, je ne me suis pas lancée dans le NaNo cette année. Heureusement, je n'ai écris pour le moment que 3100 et quelques mots ce mois-ci (encore une nouvelle qui sera courte, je sens). Par contre, outre l'écriture de la nouvelle du mois, dont je reparlerais d'ici la fin novembre, j'ai enfin fini le cahier préparatoire de Déchéance, que j'avais commencé en début d'année.

La fin du cahier ne veut dire qu'une chose, je suis prête à écrire le premier jet. Et pourtant, alors que je pourrais m'y mettre là maintenant de suite, j'hésite.  C'est assez étrange d'ailleurs. Déchéance est mon premier gros projet, celui que je tiens à bout de bras depuis des années, celui qui a tellement de version, complète ou non, que je ne sais même plus où j'en suis. Celui avec qui je bassine tout le monde. Et pourtant, alors que je pourrais entamer une nouvelle version, me donner la possibilité de la finir, de la travailler, de la rendre quasi parfaite à mes yeux, j'hésite.

Il y a plusieurs raison à cela. Celle que je me trimballe depuis un long moment, et puis l'autre qui est venue il y a peu.

La première est simple : et si à force de vouloir le truc parfait, j'avais fini par oublier qu'écrire Déchéance est avant tout une histoire de plaisir ? Je me suis mis en tête qu'il fallait que je l'écrive, une bonne fois pour toute, et tant qu'à faire de la bonne manière. Je me suis surement trop mis la pression, c'est même sur. Et depuis quelques temps (années, même), je continue à me la mettre. Or, l'écriture doit rester un plaisir et j'ai l'impression de ne pas le retrouver lorsque je commence une phrase pour Déchéance. Pourtant, mon histoire, je l'aime. Fort. Mais j'ai toujours peur de ne pas réussir à retranscrire ce que j'ai dans la tête pour elle. Chose qui  ne m'arrive pas avec le reste.

La seconde est plus liée à un petit problème que j'ai pu rencontré à force de lire trois tonnes de fantasy. En fait, si je me désintéresse du genre en ce moment en lecture, j'ai peur de faire pareil en écriture. J'ai surtout peur d'écrire finalement ce que je n'aime plus vraiment dans la fantasy, parce que mon histoire était presque basée là-dessus lorsqu'elle a immergé dans ma tête. Bien sur, elle a évolué et j'y ai inclus plein de chose que j'apprécie en fantasy. En fait, dans mes grandes espérances, je voudrais clairement écrire un chef d'oeuvre de fantasy, là où l'histoire me permettrait de juste faire de la bonne fantasy. 

Mais je sais aussi que je peux toujours reprendre le carnet préparatoire, l'arranger une nouvelle fois, y intégrer plus de chose pour rendre l'histoire encore plus parfaite à mon gout. Sauf que cela sera une nouvelle fois repousser l'écriture de Déchéance (et accessoirement de sa seconde partie...)(oui, j'y pense déjà)(depuis le début en fait). En fait, j'ai parfois l'impression que c'est ce que je cherche à faire depuis un moment, repousser l'écriture le plus possible...

Sauf que ben non. Cet essai sera le dernier, je le sais très bien. Si je n'arrive pas à finir Déchéance cette fois, j'arrêterais pour de bon. Je veux tout de même lui laisser une chance, une dernière, avant de passer à autre chose. J'envoie donc valser les doutes et incertitudes qui me tracassent depuis des années et je me lance. Enfin, en janvier (ou du moins dès que j'aurais fini le projet 12 en fait). J'y passerais peut-être l'année, mais je vais l'écrire ce putain (pardon pour la grossièreté) de "premier" jet.

Attends-toi à manger autant de Déchéance que moi sur par ici en 2015....

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