Bonjour,
Février est sur le point de se terminer, et la nouvelle pour le projet 12 est finie. Enfin presque. Disons que je n'aime pas sa fin. En soit, ce n'est pas forcément si grave. Sauf que l'objectif c'etait tout de même de finir une nouvelle, de la corriger dans le mois. Bref, je l'ai fini, j'ai corrigé et même si je n'aime pas la fin, j'ai fait ma partie du boulot. Je reprendrais cette nouvelle d'ici quelques temps, lorsqu'enfin j'aurais dépassé le stade de la frustration. Et puis je lui trouverais un nom. Parce que forcément comme je ne la sens pas finie, je ne suis pas arrivée à le faire (et généralement, c'est tout de même mauvais signe ça...).
Il n'empêche que nous sommes donc fin février, que je dois me lancer dans la nouvelle de mars et que pour fêter la fin de cette nouvelle, voilà un petit extrait, qui est l'introduction de la nouvelle elle-même.
Il fallait s’y attendre. Alors qu’en 2012 l’horloge de l'apocalypse indiquait onze heures cinquante cinq et qu’elle tendait à y rester pendant un bon moment, les forces de la nature, bien aidées par les hommes l’avaient faite avancer à grande vitesse. En moins de trois ans, la grande aiguille avait bouffé l’espace la séparant du douze. En 2015, rien n’allait plus. Pourtant pour une fois personne, pas même les mayas ou un autre peuple disparu depuis bien longtemps n’avait prédit qu’il en serait ainsi. Du coup, l'humanité n’avait rien prévu. Mais alors rien du tout.Le jour où le monde explosa sous nos pieds, les trois quarts de la population mondiale disparurent. Les océans prirent le dessus sur les terres, les dépassant de six mètres, engloutissant un bon nombre de pays et de région, créant des îles là où il y avait avant des continents. Les volcans finirent le travail amorcé par les eaux. S’en suivirent ensuite les tremblements de terre, faisant exploser les centrales nucléaires et autres moyens d’avoir de l’électricité.On se doute qu’à partir de là, les hommes n’étaient plus très nombreux. Pour ne pas rester loin des autres, ils se sont regroupés dans les restes des capitales encore debout, si debout est bien le bon mot pour les décrire. C’est ainsi que mes parents m’ont conduit, à l’aube de l’été 2017, dans ce qu’il restait de Paris. Il nous avait fallu deux ans pour traverser la France du sud vers le nord. Deux ans d’errances où nous avions côtoyé d’autres survivants, avions survécu aux attaques, à la famine. Tout ça pour me trouver dans un Paris pire que ce qu’il restait du massif Central, où la mort guettait à chaque coin de rue.
Pour la petite histoire, depuis que je connais l'existence de l'horloge de l'apocalypse, j'ai tenté plusieurs fois de l'intégrer dans une histoire sans jamais vraiment y arriver. Ici, elle n'est qu'un élément comme un autre, comme aurait pu être le calendrier maya en 2012 par exemple. Tout au long de la nouvelle, la notion d'horloge de l'apocalypse va revenir, afin de comprendre ce qu'il a pu se passer. Elle n'est pas forcément l'élément central de l'histoire.
Et puis, autant j'ai eu du mal à finir la nouvelle, autant j'ai carrément aimé l'univers qui la compose et l'un des personnages (pas le principal). A tel point que j'ai même une petite idée pour faire une autre nouvelle, ou pourquoi pas un texte plus long avec le dit personnage. Finalement, j'ai beau ne pas l'avoir finie de manière qui me plaise vraiment, cette nouvelle aura eu beaucoup de bon.
A présent, il me faut réfléchir à celle de Mars, qui je pense se déroulera dans un des univers que j'ai déjà créé (parce qu'en mars, je risque de moins pouvoir écrire), surement celui de Déchéance ou alors un dont je n'ai pas encore parlé ici. A voir donc.
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