28 février 2014

Ne pas perdre une seule idée

Bonjour,

Je rêve d'une application, d'un appareil qui permette de lire directement dans le cerveau pour y prendre les idées qui viennent. Surtout quand elle arrive à l'heure où je commence à m'endormir et que je n'ai pas de carnet-crayon ou evernote avec moi. Alors du coup, souvent, je sors evernote le matin et j'écris un début d'histoire, un passage d'une autre qui m'est venu avant de dormir. Et puis les choses comme ça, je les accumule, nombreuses, souvent trop. Faut dire que pas de chance pour moi, j'ai un cerveau un peu trop prolifique quand il s'agit d'inventer des histoires. Il suffit que je lise/regarde/entende quelque chose qui me plait ou m'interpelle, et me voilà avec une nouvelle idée d’histoire. Mais pour le moment, tout cela n'existe pas. Alors, dès que je peux, je sors le carnet ou le smartphone/tablette/ordinateur et j'essaie de réécrire tout ça.

La méthode du carnet est bien sympa, il est transportable partout, n'a pas besoin de connexion internet. Bon par contre, il ne faut pas avoir de petite fille de trois ans avec soi qui pique le stylo dans le sac de maman (merci Poupette, hein...). Cela reste ma méthode préférée pour pouvoir noter les idées, les passages. Bien que cela peut paraitre très brouillon, le dit carnet étant une succession de tout cela sans ordre bien précis. Parfois, j'avoue avoir beaucoup de mal à me retrouver là-dedans. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle je possède deux carnets, l'un pour le projet 12, l'autre pour tout le reste.

Depuis que j'ai découvert l'application Evernote (disponible sur quasiment tous les os), je découvre les joies des notes bien rangées et disponible n'importe quand (puisque j'ai l'appli sur l'iphone). L'application permet de créer des carnets virtuels dans laquelle on ajoute des notes, que se soit du texte, des photos... Je la trouve particulièrement pratique d'ailleurs pour ce qui est des images, m'en servant beaucoup personnellement. Du coup, j'ai pleins de carnets virtuels (je recopie mes notes papiers dessus régulièrement). Un autre avantage, l'appli se synchronise avec les versions que l'on peut avoir (pour moi, elle se synchronise donc avec le PC du boulot, le téléphone et la tablette à la maison). Je me sens d'un coup beaucoup plus organisée (si on veut hein...).

Bon malheureusement, tout cela ne me permet pas de retranscrire parfaitement l'idée qui m'est venue avant de m'endormir, mais ça permet tout de même de ne presque rien perdre. Et puis des fois, dans toutes ces idées qui ne serviront peut-être jamais, on trouve de petites perles.

25 février 2014

Projet 12 - Extrait 2

Bonjour,

Février est sur le point de se terminer, et la nouvelle pour le projet 12 est finie. Enfin presque. Disons que je n'aime pas sa fin. En soit, ce n'est pas forcément si grave. Sauf que l'objectif c'etait tout de même de finir une nouvelle, de la corriger dans le mois. Bref, je l'ai fini, j'ai corrigé et même si je n'aime pas la fin, j'ai fait ma partie du boulot. Je reprendrais cette nouvelle d'ici quelques temps, lorsqu'enfin j'aurais dépassé le stade de la frustration. Et puis je lui trouverais un nom. Parce que forcément comme je ne la sens pas finie, je ne suis pas arrivée à le faire (et généralement, c'est tout de même mauvais signe ça...).

Il n'empêche que nous sommes donc fin février, que je dois me lancer dans la nouvelle de mars et que pour fêter la fin de cette nouvelle, voilà un petit extrait, qui est l'introduction de la nouvelle elle-même. 

Il fallait s’y attendre. Alors qu’en 2012 l’horloge de l'apocalypse indiquait onze heures cinquante cinq et qu’elle tendait à y rester pendant un bon moment, les forces de la nature, bien aidées par les hommes l’avaient faite avancer à grande vitesse. En moins de trois ans, la grande aiguille avait bouffé l’espace la séparant du douze. En 2015, rien n’allait plus. Pourtant pour une fois personne, pas même les mayas ou un autre peuple disparu depuis bien longtemps n’avait prédit qu’il en serait ainsi. Du coup, l'humanité n’avait rien prévu. Mais alors rien du tout.
Le jour où le monde explosa sous nos pieds, les trois quarts de la population mondiale disparurent. Les océans prirent le dessus sur les terres, les dépassant de six mètres, engloutissant un bon nombre de pays et de région, créant des îles là où il y avait avant des continents. Les volcans finirent le travail amorcé par les eaux. S’en suivirent ensuite les tremblements de terre, faisant exploser les centrales nucléaires et autres moyens d’avoir de l’électricité.
On se doute qu’à partir de là, les hommes n’étaient plus très nombreux. Pour ne pas rester loin des autres, ils se sont regroupés dans les restes des capitales encore debout, si debout est bien le bon mot pour les décrire. C’est ainsi que mes parents m’ont conduit, à l’aube de l’été 2017, dans ce qu’il restait de Paris. Il nous avait fallu deux ans pour traverser la France du sud vers le nord. Deux ans d’errances où nous avions côtoyé d’autres survivants, avions survécu aux attaques, à la famine. Tout ça pour me trouver dans un Paris pire que ce qu’il restait du massif Central, où la mort guettait à chaque coin de rue.
 Pour la petite histoire, depuis que je connais l'existence de l'horloge de l'apocalypse, j'ai tenté plusieurs fois de l'intégrer dans une histoire sans jamais vraiment y arriver. Ici, elle n'est qu'un élément comme un autre, comme aurait pu être le calendrier maya en 2012 par exemple. Tout au long de la nouvelle, la notion d'horloge de l'apocalypse va revenir, afin de comprendre ce qu'il a pu se passer. Elle n'est pas forcément l'élément central de l'histoire.

Et puis, autant j'ai eu du mal à finir la nouvelle, autant j'ai carrément aimé l'univers qui la compose et l'un des personnages (pas le principal). A tel point que j'ai même une petite idée pour faire une autre nouvelle, ou pourquoi pas un texte plus long avec le dit personnage. Finalement, j'ai beau ne pas l'avoir finie de manière qui me plaise vraiment, cette nouvelle aura eu beaucoup de bon.

A présent, il me faut réfléchir à celle de Mars, qui je pense se déroulera dans un des univers que j'ai déjà créé (parce qu'en mars, je risque de moins pouvoir écrire), surement celui de Déchéance ou alors un dont je n'ai pas encore parlé ici. A voir donc.

11 février 2014

Projet 12 - Avancement

Bonjour,

Nous sommes le 11 février et j'avance doucement sur ma nouvelle du mois. Je crois que je me suis un peu laissée aller la semaine passée après avoir bien commencer. La faute à un autre projet écriture qui ne veut pas me lâcher, et que je n'arrive pourtant pas à démarrer comme il faut. Bref, j'ai l'impression d'être en retard sur la nouvelle de février qui n'a pas encore de nom. Pourtant, elle avance. Déjà six pages words écrites. C'est la moitié de Secret Brumeux, celle de janvier. 

Je crois que la difficulté pour la faire avancer vient surtout du fait que j'ai choisi une narration à la première personne, chose que je fais rarement, et que je suis partie sans vraiment savoir comment j'allais la finir. Au niveau de la narration à la première personne, je bloque régulièrement au niveau des descriptions, mais aussi de ce que le personnage peut ressentir. J'y arrive beaucoup mieux sur de la narration à la troisième personne. Et puis, j'ai choisi un personnage masculin, ce qui ajoute à la difficulté pour moi. J'ai toujours l'impression de me décrire ce que ressent une femme. En même temps, c'est aussi pour cette difficulté-là que j'ai choisi de prendre comme personnage principal un homme. Je n'oublie pas que mon projet est là pour me faire sortir de ma zone de confort niveau écriture. Quant à la partie "je ne sais pas où je vais réellement", je m'en accommode facilement, c'est ce qu'il m'arrive la plupart du temps. Je crois que le jour où je serais parfaitement comment aller d'un point A à un point B dans une histoire, il pleuvra sur le soleil... 

Enfin, voilà, tout ça pour dire que je travaille, que ça avance, pas autant que je le voudrais, mais tout de même. Aujourd'hui, je me penche sur la nouvelle, espérant bien la finir avant la fin de la semaine, pour pouvoir faire les premières corrections dessus rapidement. Et puis, il faut aussi que je commence à réfléchir pour celle de Mars. Surtout que le mois de Mars risque d'être court pour écrire, une semaine de ski et quelques jours de congés ne vont pas m'aider à le faire (ben oui, au ski pas forcément d'ordinateur ni de temps et durant les congés, je m'occupe de ma fille).

Bon aller, je vous laisse, chers lecteurs, j'ai du travail en cours !