30 décembre 2013

La nouvelle pour Noël

Bonjour,

Ma maman a bien reçu son petit mail à Noël, celui contenant ma nouvelle. Je lui ai envoyé avec appréhension. Je reste une personne très peu sure d'elle quant à ce qu'elle fait. C'est un fait connu et avéré que j'essaie tant bien que mal de surpasser. J'ai donc stressé à mort durant deux jours. Le mail est parti le 24 décembre, elle n'a lu que le 26. 

Je n'ai pas eu le temps de me relire, ni de corriger vraiment l'histoire. Avant l'envoie, j'ai vu deux trois fautes vites corriger, mais c'est tout. Je déteste faire ça. Mais je mettais promis de lui offrir une histoire, même si elle ne le savait et c'est ce que j'ai fait. Et j'en retiens du coup quelques leçons.

✔ Plus jamais je ne me donne de délai aussi court.
Non parce qu'effectivement, je suis capable d'écrire une nouvelle en quelques jours, mais pour ce qui est de la corriger ce n'est pas encore ça. Je mettais donné 24 jours pour tout faire. Sachant que j'ai rien foutu durant plus d'une semaine (la faute à la formation au travail...), je me suis retrouvée prise de cours pour finir l'histoire (que j'ai recommencé d'ailleurs) et la corriger. Du coup, j'ai envoyé à ma seule lectrice quelque chose que je trouve non finie. Je suis donc déçue, mais je sais que c'est un point que je peux rapidement corriger.

✔ Je suis capable d'écrire rapidement sous pression
Mais pas de corriger donc. Il n'empêche que je n'ai jamais écrit une nouvelle aussi rapidement. Surtout lorsqu'on compte que j'ai recommencé trois fois. Je stresse du coup beaucoup moins pour mon petit projet 2014 (lui là).

✔ Ma mère n'est pas objective.
Mais en même temps, ça je le savais. Par contre, je suis donc capable de partager avec elle ce que j'écris en entier. Et ça, ça reste une nouveauté. Ma mère est donc pour moi le début d'une nouvelle ère, celle où je n'ai presque plus peur de montrer ce que je peux produire. Je sais donc que je suis presque capable d'envoyer des choses à un éditeur par exemple lorsque le temps de le faire viendra un jour. D'ailleurs, maman me pousse à le faire régulièrement...

Voilà, je n'ai donc pas perdu mon temps avec cette nouvelle. Sa destinataire a été plus que ravie, et moi, j'en tire des leçons pour mes futurs projets. Que demander de plus ? Ben pas grand chose, juste le temps de pouvoir la corriger maintenant.

18 décembre 2013

Un petit projet pour 2014 ?

Bonjour,

Ma nouvelle pour Noël a bien avancé. En fait, elle est quasiment finie, juste besoin de relecture. Il y a eu un petit changement dessus par contre. Je ne suis pas partie avec mes Pantins finalement, même si celle dessus existe donc à présent. J'ai préféré partir sur une nouvelle avec des personnages plus "normaux". C'est un petit conte mignon, qui me plait pas trop mal. Je crois juste que l'ambiance de Noël n'est pas pour moi. Mais c'est écrit, et c'est déjà ça de bien. Bon par contre, est-ce que ma famille l'aura à temps, c'est une autre question. Je l'enverrais par mail à ma mère si ce n'est pas le cas et les autres attendront.

A part ça, j'avais envie de parler un peu d'une phrase de monsieur Ray Bradbury. Saches qu'à la base, je n'aime pas particulièrement les livres de l'auteur. J'en ai lu deux ado, j'ai pas aimé, j'ai laissé tomber. Mais monsieur Bradbury ce n'est pas qu'un auteur dont je n'aime pas les livres. C'est aussi un auteur qui avait de très bonnes idées sur comment vivre et faire vivre ses écrits. Par exemple, il disait : 

"Write a short story every week. It’s not possible to write 52 bad short stories in a row."

Que l'on peut donc traduire par : Écrire une nouvelle chaque semaine. Ce n'est pas possible d'écrire 52 mauvaises nouvelles dans cette période.Je trouve l'idée vraiment bonne. Effectivement, même si les premières nouvelles peuvent être très mauvaise, l'expérience fera que l'auteur va s'améliorer. C'est comme lorsqu'on pratique du sport, de semaine en semaine, on se sent mieux, plus sur, et on s'améliore. Bon je ne dis pas que les dernières nouvelles seront parfaites non plus, ne nous leurrons pas.

Monsieur Bradbury disait aussi de lire chaque jour une nouvelle, un essai et un poème. Tout cela pour dévelloper l'esprit de l'auteur. C'est une chose que j'essaie de faire de plus en plus, même si ce n'est pas chaque jour. Pour trouver un essai, c'est assez simple, internet étant une véritable source pour en trouver, pour la poésie, j'ai ressorti mes quelques livres dessus, dont Les Fleurs du Mal que je ne me lasse pas de relire. Pour la nouvelle, c'est un peu plus compliqué. Le français n'ayant pas la même culture à ce niveau que l'américain, nous en trouvons beaucoup moins. Heureusement que des maisons d'éditions (surtout en numérique) en sorte régulièrement, je pense d'ailleurs à Walrus et à sa collection micro.

Il est vrai que depuis que je lis une nouvelle par semaine (minimum), je vois déjà un peu plus comment cela fonctionne, ce qu'il faut pour qu'une nouvelle soit bonne (pour moi du moins) ou non. J'ai aussi une meilleure analyse du processus intro/développement/conclusion et je m'amuse avec les styles en poésie.

Pourtant, lorsque j'ai relu ma nouvelle de Noël, je ne l'ai d'abord pas trouvé bonne, j'ai vu des erreurs que j'aurais pu éviter surement à la base, un style peut-être un peu trop "noël" pour moi... Bref, j'ai vu mes erreurs. Et je me dis que si j'écrivais comme le disais monsieur Bradbury une nouvelle par semaine, ou même une par mois, je ne pourrais que m'améliorer. C'est comme pour le sport, lorsque j'ai commencé, j'étais juste une loque qui voulait se bouger, maintenant, je me sens beaucoup mieux et je fais des exercices dont je ne me sentais pas capable quelques mois plus tôt.

Bref tout ça pour dire que 2014 arrive et qu'à part reprendre Déchéance (pour la septième fois, et quand l'envie s'en refera vraiment sentir), je n'avais pas de projet. Or depuis que j'ai vu la phrase de monsieur Bradbury, ça trottine dans ma tête. Je connais mes points faibles (beaucoup mieux que les points forts d'ailleurs), et je sais que j'ai grand besoin de m'entrainer. Écrire une nouvelle par mois sera un très bon entrainement, je pense. Je ne dis pas une par semaine, puisque je me connais, je laisserais vite tomber. Mais une par mois, soit douze nouvelles, ça me partait faisable (surtout que j'ai plein d'idée écrite sur un carnet pour ça). Après, je ne sais pas ce que je pourrais faire des nouvelles, mais finalement l'important sera l'entrainement pour moi.

Donc voilà, nous sommes le 18 décembre 2013 et je viens de prendre ma seule "résolution" écriture de l'année, écrire 12 nouvelles (ou plus).


PS : j'ai fait un peu beaucoup de ménage sur le blog... Je n'ai gardé que très peu de vieux articles. Une envie de vraiment reprendre tout à zéro, de repartir du bon pied.

5 décembre 2013

Une nouvelle pour Noel ?

Bonjour, 

L'année dernière, j'avais eu envie d'écrire une petite nouvelle pour Noël. Une nouvelle mettant en scène des personnages que je connais bien, que j'aime beaucoup et sur lesquels je n'écris plus depuis quelques temps : Mes Pathétiques Pantins Psychotiques (dont j'ai parlé un peu dans cet article). Je n'avais écris que deux cent mots je crois avant d'abandonner l'idée, à moins que je n'avais pas eu le temps d'écrire. Je ne me souviens plus.

Cette année, enfin, devrais-je dire cette nuit surtout, j'ai eu l'envie de reprendre cette idée-là. Une nouvelle, ayant Noël pour thème et avec mes chers pantins qui commencent un peu à me manquer et qui font partis des rares personnes auxquels Noël dit quelque chose. Je n'ai pourtant pas vraiment d'idée sur ce que pourrait être la nouvelle. L'année dernière, j'étais partie sur la préparation de Noël, ce devait aussi être la première nouvelle montrant les Pantins, indiquant ce qu'ils sont. Un truc tout en dialogue ou presque. Cette année, j'ai bien envie de partir sur le même point, la préparation de Noël. Mais je trouve ça un peu redontant et surtout décourageant, vu que je n'ai pas fini l'année dernière. Du coup, je pars à nouveau sur la présentation des Pantins mais avec une autre idée, une autre approche et une fin presque heureuse.

Mais j'ai surtout une autre envie. Celle d'offrir ma nouvelle. Peut-être pas ici, mais surtout à ma famille. Je sais que je m'y prend tard, nous sommes déjà début décembre, mais l'idée me trotte dans la tête. Ce sera du coup, si j'y arrive, le premier de mes textes qui deviendra "public". Qu'une autre personne que moi lirait. Que ma mère, mon chéri et le reste de ma famille lira. Un cadeau ultra personnel qui me fout un peu la trouille.

Je n'ai jamais vraiment écris avec l'idée de "je serrais publiée un jour". J'ai toujours pris ça pour une passion des plus égoïstes. J'écris parce que j'aime ça, pas pour que les autres me lisent (d'où ma hantise de la relecture je pense), enfin pas vraiment quoi. Ma mère a déjà lu certains de mes textes (et pas les plus aboutis en plus), et elle est fan (tu me diras, c'est ma mère aussi). Mais je n'ai jamais fait lire mes textes à quelqu'un d'autre. Ça me fait un peu peur. Et si j'avais des retours négatifs ? Ben oui, faut bien y penser à ça. Je n'ai jamais vraiment eu de retour sur mes histoires, sur mes textes. Je ne sais pas comment je pourrais donc prendre ce qui viendrait à la lecture de cette nouvelle, si je la termine à temps. C'est assez flippant pour moi. En même temps, je me dis aussi que si je ne le fais pas une fois dans ma vie, je n'aurais jamais le courage de montrer ce que j'écris à personne. 

Bref, ce matin, j'ai commencé l'écriture de "Préparons Noël !" (nom totalement provisoire, c'est surtout celui du fichier de l'année dernière). J'ai laché un peu l'histoire en court du moment rien que pour ça, et je compte donc ne pas m'arrêter jusqu'à ce que la nouvelle soit écrite, relue, corrigée et imprimée pour ma famille. Souhaite-moi bonne chance, lecteur, pour ce petit projet. Et qui sait, je mettrais peut-être la nouvelle par ici si j'arrive à la finir à temps.