15 septembre 2015

NaNo 2015 ?

Bonjour,

Septembre a commencé, mon travail sur les Errances avance à peine et déjà voilà que le NaNoWrimo pointe le bout de son nez. Bien sur, nous ne sommes pas encore en Novembre, donc de quoi s’inquiéter. Mais comme chaque année, je me demande si oui ou non, je vais participer. 

ma dernière participation remonte à 2012 (déjà quand même). En 2013 j'ai eu une énorme baisse de motivation dans l'écriture, en 2014 j'avais le projet 12 et pas d'idée pour le Nano. Cette année, j'ai les Errances qui se trainent un peu trop, la seconde partie des corrections de Déchéance (faudrait réellement que je m'y mette là) et une idée pour le Nano. Soit deux raisons de ne pas le faire, une de le faire. Et bien sur, la grande question, vais-je pencher du côté raisonnable de la chose et ne pas le tenter.

En 2012, dernière année où j'ai tenté le défi (et remporté aussi d'ailleurs), j'étais partie pour ne pas le faire. Et puis, le 2 novembre, je me suis lancée, bille en tête, avec juste une vague idée. Et ce fut la seule année d'ailleurs où j'ai vaincu. Cette année, j'ai l'idée de base, pas le moindre plan, pas le moindre nom, rien si ce n'est une idée. Forcément, le défi en devient encore plus plaisant. Et je me dis aussi que cela va me sortir un peu des Errances et que peut-être, je vais enfin réussir à dépasser ce put*** de blocage qui me saoule depuis presque un mois. 

Donc jusqu'à novembre, je vais réfléchir à tout ça, voir si l'idée peut faire un Nano sympa, changer même d'idée s'il le faut (j'ai fait ça en 2012 aussi, partie sur un truc et finalement me lancer dans totalement autre chose un jour avant le début), préparer un mini plan et tout le tralala qui va avec. Bref, on en reparle bientôt !

13 août 2015

Début difficile

Bonjour,

Je suis rentrée de vacances. La reprise au boulot n'est pas simple, je suis déjà toute fatiguée. Faut dire que je n'ai pas eu des vacances fort reposantes, entre un petit orteil fracturé et deux filles à la maison, la mienne, 4 ans et ma nièce, 12. Pas simple simple de gérer la grande, ni de trouver des sorties qui ne nécessite pas que je marche trop ou que je conduise trop. On ajoute à ça les soirées Fiest'a Sète, les apéros et repas surprises pas du tout prévu, le manque de sommeil. Bref, la vie. Et puis, entre les diverses activités, j'ai un peu écrit sur les Errances.

Le début a été compliqué. Je suis partie sur une idée qui n'allait pas. Un texte à la première personne qui n'a pas convenu. J'ai essayé, testé, pour finalement en arriver à ce que je fais le mieux, troisième personne, deux narrateurs. Mais tout était donc chamboulé, et j'ai du revoir un peu mon mini-plan, quasi inexistant par rapport à celui de Déchéance. Que de temps perdu. Mais finalement, je sais que le résultat n'en sera que meilleur. 

J'ai peu écrit durant mes quinze jours de vacances, forcément. Ne pas avoir du temps rien que pour moi fait que j'écris moins. Et puis, j'ai eu mon nouveau Mac Book Air, et là, je suis partie. Bien que j'aime écrire sur l'Ipad grâce à mon clavier, il est tout de même plus agréable de le faire sur un ordinateur. Clavier plus grand, écran plus grand aussi. Forcément, ça donne un tout petit peu plus envie. Du coup, j'ai déjà écrit, pour le début de cette nouvelle version date de deux jours après le début de mes vacances presque 11 000 mots. Peu et beaucoup (par exemple durant mes vacances de Noël, j'avais écrit 5 000 mots de plus sur Déchéance). L'histoire est bien lancé et j'avance sans trop de problème. Mon seul soucis, c'est que je n'arrive pas à faire des séances trop longues, comme j'ai pu le faire précédemment. Je ne sais pas pourquoi, peut-être parce qu'écrire de la blanche comme ça me demande plus d'effort que de la fantasy. Et puis, j'avoue, j'ai fait la chose à ne pas faire plusieurs fois, je me suis relue en cours d'écriture. J'avais pourtant cru avoir compris la leçon avec Déchéance. A croire que non. Là, je me retiens une nouvelle fois de le faire et j'écris juste, au fils de l'eau, sans revenir en arrière.

Donc tout cela avance, lentement, mais ça avance. Je ne sais toujours pas combien de pages, de mots, comportera le premier jet, ni même le fichier final. Je le vois plus court que Déchéance, mais, je n'en sais rien pour le moment. A voir donc, surement lorsque j'aurais écris un peu plus.

16 juillet 2015

Première relecture

Bonjour,

Si je bataille avec les Errances (comme une envie de repartir de zéro pour lui), j'avance sur Déchéance. Enfin, sur les relectures/corrections de Déchéance.

J'ai fini la première relecture. Celle où je me suis forcée à ne rien changer, à rester objective face à ce qui est écrit noir sur blanc sur Word. J'avoue avoir fait deux trois corrections, les choses un peu normales, rajouter un mot qui manque, une faute d'orthographe trop visible. Je n'ai pas touché à la structure même des phrases, des paragraphes, des chapitres. 

Cette première relecture sert surtout à voir si tout fonctionne et s'il n'y aurait pas forcément des choses à modifier. 

Pour la partie fonctionnement, pas de soucis. Je n'ai pas de problème temporel, tout coule de source. Les idées se suivent, les actions aussi. Juste un détail, je me demandais si je ne devais pas ajouter un ou deux (ok, trois en fait) chapitres en plus pour préparer Rédemption et surtout pour éclaircir un ou deux points. La question se pose toujours. Plus j'y pense, plus je reste persuader qu'il me faudra le faire. Peut-être que j'arriverais à caler ça dans la correction stylistique de la chose.

Pour les parties à modifier, si ce n'est ce problème de chapitre, il va y en avoir. Déjà, je dois réduire la partie un peu trop romance de Déchéance. J'ai deux couples là-dedans, je suis d'accord, ce n'est pas une raison pour qu'ils prennent autant de place, même si les deux sont importants dans le déroulement. Je dois aussi modifier quelques scènes, qui ne me vont pas. Bref, du boulot en perspective, et pas du petit.

Mais là où je suis contente, et qui change beaucoup de mes réactions habituelles quant à la relecture, c'est que je n'ai pas trouvé mes quelques 126 000 mots totalement nuls. J'ai même trouvé des passages super cool. Je ne suis toujours pas objective envers moi-même, mais il y a beaucoup d'amélioration dans ma vision de mon travail. Le premier jet n'est bien sur pas parfait, mais il n'est pas bon à mettre à la poubelle. Rien que ça, ça me donne encore plus envie de continuer mes relectures et corrections, moi qui ne supporte pas cela en temps normal.

Je m'améliore vachement en fait niveau estime de moi et de mon travail.

Sur ce, je te laisse, je dois planifier la suite du travail de correction.

22 juin 2015

Les Errances

Bonjour,

Je parlais vendredi de mon nouveau projet, de manière rapide et succincte. Il était temps de le faire un peu mieux.

Les Errances est un projet qui sort carrément de ce que j'écris habituellement. Comme je le disais, il n'y aura pas un seul élément de SFFF dedans. C'est un projet de littérature blanche, plutôt porté vers du Young Adult (les personnages ont entre 17 et 18 ans et l'histoire couvre l'année du bac 2003-2004)(oui, l'année où j'ai moi-même passé le bac) avec une romance au milieu mais qui bien qu'étant le liant entre certains personnages n'est pas non plus le centre de l'histoire. Jusqu'à maintenant, je n'ai écris de la blanche que pour des nouvelles, dont certaines dans le projet 12 (les nouvelles de décembre, , juillet, juin et mai). Jamais de roman. Ce sera donc une première pour moi.

Le projet en lui-même, du moins, les prémices, est né il y a trois ans. J'ai eu besoin, à un moment, de parler de l'année du bac, de la mienne, de comment j'ai pu la vivre. Mais je ne voulais pas devenir un personnage de cette histoire, ni même raconter la mienne propre. Alors, Léto et Elliot sont apparus, avec eux Marianne et Simon. Et petit à petit, j'ai écrit des scénettes de leur année à eux. Rapidement, ils sont devenus envahissant tous les quatre. Il me fallait en faire plus. 

D'abord nommé simplement "Léto", le projet est devenu "les Errances Juvéniles" puis simplement les "Errances", qui devraient être d'ailleurs le nom du roman une fois écrit. Le nom dit beaucoup de chose déjà sur ce que je veux écrire. Mes jeunes ne sont pas des paumés, juste des jeunes entre l'adolescence et l'âge adulte qui ne savent pas vraiment où ils vont. Comme je ne le savais pas vraiment. Parce que tout de même, sans être autobiographique (je n'oserais pas me livrer autant), il y a donc une bonne part de mon propre parcours dans ce roman.

J'avoue ne pas être forcément très douée pour parler d'un nouveau projet, mais je voulais en faire une petite présentation par ici, surtout que je vais surement en parler souvent, surtout pour la partie avancement. Dans l'idée, j'espère finir le premier jet vers décembre 2015 (environ six mois donc), sachant que les Errances sera plus court que Déchéance, ça devrait être faisable (mais j'ai bien plus de mal à l'écrire).

19 juin 2015

Après le premier jet

Bonjour,

Je n'ai rien écrits ici depuis que j'ai fini le premier jet de Déchéance, en mai. Mauvaise fille que je suis. Pourtant, je ne suis pas restée inactive au niveau de l'écriture.

J'ai commencé la relecture de Déchéance. La toute première, celle où je ne corrige rien (mis à part quelques petites fautes ou un manque de mot). Celle qui ne sert finalement qu'à voir si tout va bien ensemble, si l'histoire est tout de même un tant soit peu compréhensible pour qui ne vit pas dans le cerveau de son auteur. Et pour le moment, je m'en sors bien, du moins pour la première partie, n'ayant pas encore commencé celle de la seconde. Lorsque j'aurais fini, je pourrais m'attaquer à la relecture et surtout à la correction chapitre par chapitre. Ca annonce du bien fun ça aussi...

J'ai également fini la préparation de Rédemption, le tome 2. Elle a été beaucoup plus rapide que pour le tome 1 (ça m'avait pris un an) vu que beaucoup beaucoup de chose sont presque identiques (les personnages, si ce n'est environ cinq en plus dans les principaux et ce que je nomme secondaires principaux, le décors, ou encore tout ce qui concerne les généralités de l'univers).  Du coup, dès la fin des corrections de Déchéance, je pourrais me mettre dessus.

Et puis, j'ai entamé un autre projet dont je n'ai pas encore parlé ici. Ce n'est pas de la SFFF, mais bien de la littérature dite blanche, et se sera plutôt young adult avec une romance, mais pas que. Forcément, ça ne va pas vraiment avec ce que j'écris d'habitude et du coup, c'est un vrai défi pour moi. Qu'en dire d'autre avant de faire un article de "présentation" du truc ? Je pars sans filet dessus ou presque et j'en suis à peine à 6000 mots pour le moment (alors que ça fait un mois que j'ai commencé (le 11 mai pour être précise), je suis loin du début de Déchéance avec lui). Aussi, ça devrait être bien plus court que Déchéance. Mais j'en reparlerais un peu plus dans un autre article.

13 mai 2015

Retour sur six mois de premier jet

Bonjour,


J'avais dit que je ferais un petit article récapitulatif sur les six mois d'écriture du premier jet de Déchéance. Sans être encore descendue totalement de mon petit nuage (imagine donc, quinze ans que je travaillais là-dessus), je pense que je suis tout de même un peu plus objective qu'en début de semaine... (ou pas, mais bon).

Rappelons-nous, en novembre, le 24 plus précisément, j'annonçais avoir enfin fini le travail de préparation sur Déchéance. J'avais rempli mon Moleskine de note sur l'univers, de cartes, de fiches personnages, de plein de chose en fait. J'avais pris une année pour le faire, y allant petit à petit. Pas envie de me presser à ce moment-là, surtout que j'avais mon Projet 12 à faire et finir. J'annonçais même que si je n'y arrivais pas, je laissais tomber, définitivement. Je sentais qu'il était temps pour Déchéance soit de prendre son envol, soit de tomber tout au fond des oubliettes. La décision n'était pas simple à prendre, mais il le fallait. A partir de là, je n'ai plus pensé qu'à lui.

Un mois plus tard, alors que je venais de finir la nouvelle de décembre, je me lance, le 15 décembre. Là, forcément, il y a l’excitation, l'envie très très forte. Je me vois même écrire ça en trois mois (la folle quoi). Et j'y crois encore en janvier, pas même vingt jours plus tard alors que j'entame le second tiers. J'avance, je suis heureuse. J'écris sans problème, quand je peux, et régulièrement. Il ne se passe pas un jour sans que je n'écrive au moins une ligne.  D'ailleurs, le 15 janvier, j'ai quasiment écris 50 000, un NaNo quoi. Je continue à suivre mon plan avec à peine quelques ajouts. Rien de bien grave pour le moment (ça va se corser un peu plus tard à cause de quelques personnages en plus pas du tout prévus...)

Février commence pas mal, je dépasse la moitié du roman, j'en saute de joie. Je commence à me dire que trois mois, c'était tout de même un peu court. Surtout que l'excitation du début est retombée. Si j'ai beaucoup écris en janvier, c'était surtout pour ne pas penser à ce qu'il se passait dans ma vie privée. Mais elle me rattrape et bouffe mon temps d'écriture. Avec ça commence l'envie d'écrire autre chose. Mais surtout commence le doute. Et si ce que j'écrivais était totalement bidon ? Je suis nulle de toute façon. Phase normale dans la vie d'un auteur. Phase qui en démoralise plus d'un.  Mais il plane sur Déchéance une épée de Damoclès. Mince, je ne peux pas abandonner comme ça. Quinze ans que je me traine le projet. J'en ai mis plein de côté à cause de lui, mes personnages me hantent trop. Je sais que je peux le faire, je peux y arriver. Alors je prends du recul, j'espace mes séances d'écriture. 

Heureusement, je pars en vacances à la montagne, et là, face à toute cette neige, je me replonge dans mon premier jet. En mars, je passe enfin à mon troisième tiers.Mais voilà, ce troisième tiers, c'est celui qui m'a toujours posé problème. En plus de ça, je dois revoir mon plan. J'ai trop ajouté par rapport à celui de départ, du coup, je me perds un peu trop. Je galère sur le début de cette dernière partie. J'avoue, sans avoir relu encore, je sais que se sera celle qui aura le plus de correction. Je la trouve trop lente, trop peu intéressante. Je rame, mais vraiment beaucoup. Je reprend un chapitre environ dix fois pour trouver le bon ton. Mais je tiens bon, j'essaie du moins. Je désespère à chaque fin de séance. Il me faut une semaine pour écrire un dialogue ou une simple scène. Je dois me reprendre. Il le faut. Toujours en arrière plan, le fait que si je ne réussis pas, je laisse tomber. C'est cela qui m'a porté tout le long de l'écriture. L'abandon n'est pas envisageable, pas cette fois.

Avril arrive et les doutes sont toujours là. Je suis presque à la fin. Mon plan est presque entièrement surligné. Je ne vais tout de même pas abandonné maintenant, si proche de la fin. Et puis, ce plan, il mérite d'être tout en jaune, c'est tout de même le seul que j'ai jamais suivi et c'est aussi un peu grâce à lui que je suis arrivée jusque là. Alors, je m'accroche. Et j'écris. Et là, paf, je me sens à nouveau super bonne comme auteure. Les mots s'enchainent sans problème, comme au tout début du projet. Mes derniers chapitres s'écrivent presque sans que je n'ai à prendre de pause. Je râle lorsque je dois faire autre chose. Mon état d'esprit à changer, je peux vaincre la malédiction Déchéance. Je peux bientôt me libérer de tout cela. Je suis une battante ! Je finis d'ailleurs par assimiler l'écriture du premier jet à une bataille. Je suis une guerrière, et je suis la meilleure ! Ça fonctionne avec moi, surement mon esprit de compétition.

Et enfin le point final, tout aussi dur à poser que la première ligne. Mais rha, c'est bon, c'est écrit.

Je retiens beaucoup de chose de ses six mois. 

La première, c'est que le plan, même s'il n'était pas complet (j'y avais juste mis les scènes importantes et encore) m'a vraiment été utile. Pas forcément pour la construction du roman. Cela faisait tellement longtemps que je portais le projet que je savais où j'allais même sans lui. Il l'a été pour mon moral. Voir petit à petit les lignes surlignées en jaune me permettait de voir l'avancement. Et sur la troisième partie, ce fut vraiment ce qui m'a porté lorsque j'étais dans le gouffre. 

La seconde, ce fut sur la non relecture. D'habitude, j'écris environ cinq chapitres puis je relis, ne serait-ce que pour les fautes. Là, rien. J'ai préféré continuer sans me préoccupé de ce que j'avais pu écrire avant. Alors, oui, ça m'a aidé dans mon avancé, ça aidera bien moins dans la seconde partie du boulot, la relecture/réécriture. Mais je reste persuadée que si j'avais fait comme d'habitude, je me serais arrêté rapidement, sure d'être nulle.

La troisième, c'est que je reste tout de même une grande pessimiste et que cela ne m'aide vraiment pas. Je dois prendre plus confiance en moi, en ce que j'écris. Je peux écrire des choses très bien. Je peux aussi écrire des choses très nulles. Sauf que le plus important dans tout cela, ce n'est pas de bien ou de mal écrire, mais de s'amuser à le faire. Or, oui, je me suis terriblement amusée durant six mois, même durant la période de doute. Je me suis amusée, parce que je faisais ce que j'aime, écrire, raconter une histoire. Tant pis si au final, ce n'est pas parfait. Je dois garder cela en tête pour les prochains.

Finalement, je ne connais toujours pas l'avenir pour Déchéance. Je le corrigeai dans quelques temps, mais je ne sais rien de l'après. Aurais-je le courage de le proposer à l'édition, ou le garderai-je pour moi seule ? J'avoue que l'idée de l'édition me tende beaucoup beaucoup. C'est normal en même temps, après avoir travaillé tant de temps dessus et en avoir encore pour plusieurs mois. Ce qui est marrant, c'est que jusqu'à maintenant, éditer Déchéance ne m'avait jamais traversé l'esprit. Ce n'était pour moi qu'un amusement. Mais à force, il est vrai que montrer mon travail à d'autres me plait comme perspective pour lui.

Enfin, j'ai le temps, je dois le corriger, et avant cela prendre un peu de repos. L'écriture de ce premier jet m'aura tout de même vidé de mon énergie. Et puis, je prépare déjà un nouveau projet, beaucoup mais alors beaucoup moins SFFF et j'espère pouvoir le mener à bout lui aussi.


11 mai 2015

Point final

Bonjour,

Nous sommes le 11 mai, soit presque six mois après le début de l'écriture de mon premier jet. J'avais émis l'hypothèse de le finir en trois mois (j'étais légèrement optimiste à ce moment-là, par contre, j'avais vu juste en janvier pour le nombre de mots au final), il m'en aura fallu le double. Six mois à n'écrire que cela. Six mois pour, enfin, réussir à écrire cette histoire-là.

Et aujourd'hui, j'y suis arrivée, enfin. Preuve en image :


304 pages, 126 951 mots, quelques 729 044  sec. 

Putain, j'y crois pas moi-même.

J'ai fini mon premier jet. Déchéance a enfin dépasser ce stade là. 

Alors j'avoue, là je suis carrément euphorique. J'ai vaincu. 

J'ai vaincu la page blanche, la peur, l’appréhension, le désespoir. J'ai posé mes mots, j'ai fait grandir mon histoire, mes personnages, je me suis libérée de quinze ans de galère avec celle-ci. Du moins en partie. Parce que malgré la joie d'avoir enfin un premier jet fini dans mon ordinateur, d'avoir réussi à écrire cette fin qui m'avait toujours tant poser de problème, je sais que l'aventure Déchéance n'est pas fini elle-même.

Je vais prendre du recul par rapport à ses six mois (et je ferais plus tard un article sur eux, je pense), je vais laisser reposer le tout, peut-être me lancer dans un autre projet, finir la préparation de Redemption, voir un peu ce qui traine dans mon dossier "en attendant" (un premier jet qui a besoin d'être bien retravaillé, des idées qui sont un peu plus que ça, des trucs que j'ai pu abandonné pour un temps mais que je garde au cas où...), et me reposer un peu aussi. Et puis j'attaquerais la partie redoutée, peut-être plus qu'écrire la fin de Déchéance, la relecture et les corrections (et il va y en avoir, je le sens bien celui-là vu que je n'ai rien relu depuis le début).

Mais putain, j'ai fini mon premier jet !

(pardon pour le nombre de putain dans cet article, mais comment dire, je n'en reviens pas et je suis tellement heureuse)