16 mars 2015

Retour de vacances

Bonjour,

J'étais partie une semaine en vacances, me disant que j'allais pouvoir profiter du calme de la montagne pour écrire un peu plus que de coutume. Du moins, c'était l'idée première. Parce qu'entre le beau temps, Poupette qui voulait faire des bonhommes de neige tous les jours, ma mère pas super en forme, des livres vraiment passionnant, je n'ai finalement écrit que deux jours. Enfin, deux matinées. 

Même si au final, cela parait peu, j'ai surtout réussi à passer mon blocage sur les deux chapitres qui me portaient peine juste avant de partir à la montagne. L'effet calme et relaxant de la neige, surement. Je suis plutôt contente d'avoir enfin passer ce passage qui me faisait suer depuis quelques trois semaines. Le déclic est venu et j'ai écris sans y penser, finissant enfin cette partie. Je pense qu'elle n'est pas encore parfaite, mais au moins, j'avance à nouveau.

J'en suis donc après cette semaine de vacances bien méritée à 80 409 mots et j'entame la dernière partie, celle qui se passe dans la capitale de mon monde. A savoir La partie sur laquelle j'ai butté tant d'année. Il me reste dix neuf lignes sur mon plan qui en compte 49. Ce sont les scènes importantes à écrire, pas forcément les chapitres qui vont avec (j'ai beaucoup brodé autours en fait, je me rends compte). 19 petites lignes pas encore surlignées. Déjà trente de passer depuis le 15 décembre. J'ai l'impression de bientôt voir le bout. En plus de ça, je dois bien dire que je repars l'esprit serein, une nouvelle fois, malgré la fin qui approche. 

Enfin, serein... J'ai toujours peur de cette fin. Autant le dire, j'ai toujours bloqué à deux ou trois chapitres de celle-ci depuis le début. Je n'en ai écrite qu'une seule une, qui ne sera pas celle que j'imagine pour cette version-ci. Je sais aussi pourquoi j'ai toujours bloqué sur la fin. C'est comme avec certains jeux vidéos, pas envie de quitter un univers si plaisant. C'est d'ailleurs pour cela que j'ai commencé à bien plancher sur Rédemption, afin de me dire que de toute façon, ce ne sera pas parce que Déchéance sera fini que l'univers autour le sera aussi. Une manière comme une autre de mettre le point final à ce tome-là (j'envisage par contre de finir l'histoire sur Rédemption, ce qui risque de me poser le même problème que pour les versions précédentes de Déchéance...).

Sur ceux, j'y retourne. Muse veut bien que j'écrive encore un peu et à pleins d'idées pour continuer.

3 mars 2015

Maudite envie

Bonjour,

Alors que je galère bien comme il faut sur deux chapitres de Déchéance qui s'en être des plus importants le sont tout de même (comme la plupart des chapitres quoi, en fait), que j'ai commencé à travailler sur le plan de Rédemption (et j'avoue avoir du mal à visualiser cette seconde partie de l'histoire), j'ai envie d'aller voir ailleurs. 

J'avoue que le fait que je vienne de passer deux semaines pour écrire un seul chapitre et qu'il va surement m'en falloir autant pour le second me déprime un peu. Je sais que je ne finirais pas Déchéance mi-mars, comme je l'avais espéré. Nous sommes début mars et j'ai à peine dépasser la moitié du livre selon mon plan. Et non, je ne réduirais pas ce qui est prévu pour finir dans les temps. Février n'aura pas été un bon mois pour moi en terme de mots écrits. Seulement 18 000. Ça parait si peu devant le premier mois d'écriture du projet. Oui, je suis de nature pessimiste et là, ça fait plus que me reprendre. 

Pourtant, n'allons pas nous méprendre. Je continue à écrire Déchéance et malgré les moments de blocage, j'y prends toujours autant de plaisir. J'avance même plutôt bien, au final, malgré le fait que j'écrive peu. Les idées sont bien là, juste que je n'arrive pas à les mettre en forme. Et puis, si j'ai peu écrit, ce n'est pas non manque d'inspiration mais plus manque de temps.

Mais j'ai envie d'ailleurs. Voilà mon problème. Je sais que je n'écrirais pas autre chose que Déchéance tant qu'il ne sera pas fini. C'est peut-être aussi pour cela que je voudrais aller voir écrire autre chose. Pour cela et parce que je "rame" sur Déchéance. J'ai envie de vapeur et de mécanisme, de ballon dirigeable et de dragon, de piraterie et de chasse aux trésors. J'ai envie d'écrire un truc un peu plus court que Déchéance dans un autre monde imaginaire à l'aube d'une révolution industrielle où les légendes sont encore bien vivantes. J'ai envie de grandes aventures dans un monde étrange en mouvement (oui, j'ai même envie de me prendre la tête à faire une nouvelle carte, le truc que j'aime pas à la base). J'ai aussi envie d'aventure dans une grande ville, avec de la vapeur et des rouages (oui, j'ai envie de Steampunk en ce moment, ça m'arrive souvent ça), de manipulations et de politique, de secrets et de magie.

Comme je n'écrirais pas la moindre ligne là-dessus avant un petit moment, me voilà à préparer de nouvelles fiches, parce qu'on ne sait jamais, hein, si l'envie est toujours là après le premier jet de Déchéance. L'avantage que je trouve à avoir envie d'autre chose, c'est que ça me pousse à finir mon premier jet. Oui, il faut toujours voir le positif dans ces cas-là