5 février 2015

Environnement d'écriture #2

Bonjour,

Dans l'environnement de l'écrivain, il y a une chose qui peut avoir son importance (outre ses outils pour écrire), c'est le bruit autour. J'en ai un peu parlé dans le premier article environnement d'écriture, j'en reparle un peu plus à présent.

Je suis tout à fait capable d'écrire dans le silence, sans la moindre musique, le moindre bruit. Je suis aussi capable d'écrire avec la télévision à fond dans la maison ou autre bruit tout aussi désagréable. Mais j'aime surtout écrire en musique. Je crois ne pas être la seule.

En fait, j'écris la plupart du temps en silence, sans musique,et ça me va très bien. Lorsque j'ai commencé à écrire, et cela pendant quelques années (bref, jusqu'à la naissance de Poupette en fait), il me fallait absolument de la musique. Pour couvrir les bruits de la télé des parents surtout, pour être dans mon petit monde. C'est fou comme un seul être peut vous faire changer. A l'époque donc, il me fallait de la musique. Enfin, une musique surtout. J'ai tendance à être un peu monomaniaque parfois. Bref, j'en ai déjà parlé un peu , j'écoutais donc en boucle (et à fond souvent)(pardon maman) Now we are free. Va savoir pourquoi mais elle a toujours réussi à me détendre, cette chanson. D'ailleurs, elle reste La chanson que j'écoute le plus lorsque j'écris. Je n'écoute bien sur pas qu'elle (même si, je le pourrais). En fait, à chaque projet, je crée une playlist qui ira bien avec (deezer et spotify ont révolutionné tout ça). J'aime avoir de la musique qui va avec l'ambiance de ce que je peux écrire. Et puis, faut avouer que souvent ça aide lorsqu'on a un peu de mal à mettre ses idées à plat.

Le silence a lui aussi son bon côté. Le matin, j'aime ce silence, Poupette qui dort ou les collègues qui ne sont pas encore arrivés. J'ai l'impression d'être plus concentrée. Par contre, lorsque je n'ai pas de bruit de fond, j'ai tendance à parler à voix haute, ce qui s'avère parfois très gênant (tiens coucou, je t'avais pas entendu entrer...). En plus de cela, je ne suis pas tentée, suivant la musique, d'écouter plus que d'écrire ou de réfléchir. Chez moi, la concentration est vraiment importante, je ne peux pas écrire si je ne fais pas que ça. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle, à la maison, je suis dos à la télévision lorsque celle-ci est branchée ou que j'écris beaucoup plus lorsque Poupette dort ou est à l'école.

Pour moi, les deux options niveaux sons me sont égales au final, même si j'avoue préférer, à force, le silence. Au final, depuis le début de l'écriture de Déchéance (j'ai passé les 60 000 mots !!!), je ne mets de la musique que vraiment si je bloque sur un passage.