25 juillet 2014

Projet 12 - Léger blocage

Bonjour,

Nous sommes à six jours de la fin du mois de Juillet et je ne suis pas prête à finir ma nouvelle pour ce mois-ci. Je crois avoir enfin trouvé un genre, un style qui me bloque. Tu me diras, l'idée du projet s'était aussi un peu ça, trouver ce que j'aime écrire et ce qui me pose problème. Bon par contre, vu que j'ai joué à la grosse fainéante, me disant que j'avais le temps, machin couffin, ben voilà, je bloque et pas possible de recommencer autre chose (ce qui n'aurait été que la troisième fois ce mois-ci). 

En fait, je crois que l'idée d'écrire une nouvelle sur un début d'histoire d'amour adolescente ne me convient pas. Je voulais m'y frotter, voir ce que je pouvais en faire. Il faut dire que j'ai toujours dans un coin les Errances Juvéniles, un roman sur l'adolescence et ses amours (mais pas que) et que lui, lui, je veux pouvoir un jour l'écrire. Mais un roman n'est pas une nouvelle et je peux m'amuser à y mettre plus que de la simple romance. Ce qui n'était pas le cas, au départ dans l'idée de la nouvelle de juillet. Je voulais de la romance, juste de la romance, du moins juste le début. Prendre le temps de mettre au clair les sentiments des personnages, de les faire évoluer. Mais je m'embrouille, je me repette et rien ne va. A tel point que je reprends la nouvelle tous les jours, la coupe, l'arrange pour finalement ne pas être contente et recommencer. Bien la première fois que cela m'arrive sur une nouvelle. 

Est-ce le fait qu'au final mes personnages, leur histoire ne me plaisent pas, est-ce parce que je n'arrive pas à mettre de mots sur une histoire si banale, où il n'y a eu final pas un seul élément de suspense, de fantastique, de non ordinaire. Je ne sais pas. Je ne suis peut-être pas faite pour écrire juste un début d'histoire d'amour. C'est peut-être ça, en fait. Juste ça. Il me faut autre chose pour aller avec, pour faire vivre le tout comme je le voudrais. C'est marrant parce que j'étais persuadée jusque là que la romance s'était plutôt simple. Lorsque j'en lis, ça à l'air simple. Mais en fait non. 

Je suis capable, je le sais, de faire naitre des sentiments dans mes écrits. Je me sentais capable de faire pareil sur une histoire d'amour. Ça avait l'air simple en théorie. Tu me diras, en théorie tout à l'air simple, en même temps. Cela ne l'est pas autant que je le pensais. Maintenant, je comprends beaucoup mieux comment on peut tomber sur des histoires d'amour limite gerbante ou vraiment niaise. La romance ce n'est pas pour tout le monde et surtout, ce n'est pas vraiment pour moi. Je peux en écrire un peu, dans un récit autre que de la pure romance, mais jamais je ne serais une auteure de romance, du moins jamais une bonne. Et tu sais quoi, lecteur, ben ça fait du bien de se le dire un peu, ça évite d'avoir les chevilles qui enflent (et je peux te dire que chez l'auteur en devenir, les chevilles qui enflent ça arrive vite (et que ce n'est pas qu'à cause de la chaleur de cet été)).